Nidal

“You know what I did? I left troops to take the oil. I took the oil. The only troops I have are taking the oil, they’re protecting the oil. I took over the oil.”

  • Le pitoyable effondrement du « miracle » financier libanais
    https://orientxxi.info/magazine/le-pitoyable-effondrement-du-miracle-financier-libanais,3469

    Les plus lucides n’y croient guère, le Golfe ne prête plus beaucoup depuis 2014, début du contrechoc pétrolier, et l’ampleur des besoins exige désormais l’intervention du FMI qui a ses idées sur la solution : une dévaluation du peg jugé surévalué par ses services d’au moins 50 % qui déclencherait à coup sûr une vague inflationniste meurtrière pour la population ; une restructuration de la dette publique qui, au minimum, allongerait les échéances et réduirait les taux d’intérêt servis sur l’encours de la dette (près de 90 milliards de dollars, soit 81 milliards d’euros), au pire diminuerait sa valeur de 30, 40 ou 50 milliards, le fameux « hair cut », ou réduction du montant de la créance.

    Un effort fiscal serait demandé aux Libanais avec une hausse de la fiscalité indirecte qui touche plus les pauvres que les riches, en particulier la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Rien en revanche sur l’impôt sur le revenu, archaïque et injuste, qui en réalité n’existe pas, chaque catégorie de revenus (prêt, bénéfices, salaires…) faisant l’objet d’une imposition particulière. Plus, un effort drastique de réduction des dépenses publiques.