Jean-Luc Mélenchon condamné à trois mois de prison avec sursis pour rébellion et provocation
Le patron de La France Insoumise s’était opposé à une perquisition dans les locaux parisiens du parti en poussant un énorme coup de gueule, en octobre 2018. Il écope également de 8000 euros d’amende.
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L’énoncé du jugement aura été extrêmement lapidaire, le président ne détaillant pas les motivations de son jugement. Le magistrat a néanmoins pris quelques secondes pour détailler à Jean-Luc Mélenchon la signification du sursis. « Dans ce cas-là, autant me donner du ferme », a ironisé l’ancien sénateur qui a ensuite réuni quelques minutes ses troupes autour de lui dans la salle pour étudier les modalités de la décision ainsi que pour définir la stratégie de communication.
Un jugement « en droit extrêmement discutable »
Jean-Luc Mélenchon a d’abord dénoncé un jugement « en droit extrêmement discutable », en indiquant qu’une policière qui avait reconnu s’être trompée en désignant l’un des prévenus comme l’ayant bousculé a finalement obtenu des dommages et intérêts de sa part.