tsim tsum _
je vaque à rien je suis cerné les bêtes fuient
la vague nulle étend ses effets partout
nul ne tremble autant que le sol qui soutient tous
les genoux nus flageolent comme les vêtus
il semblerait qu’il n’est plus rien qu’on puisse faire
la vie s’étanche et disparaît comme elle sait faire
des tonnes de merde se vautrent chaque minute
on ne peut mais que d’assister au désastre
dans le désert qui en résultera on hurle
les choses élémentaires seront les premières
à se dissocier tout sera rendu au tsim tsum
l’âme est morte le mot suinte la pierre est sourde
de ci de là on heurte des reliquats d’obstacles
et quand on rentre si l’on peut on n’en peut plus
c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2019, LAL1.3.