Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Travailler jusqu’à 64 ans, qui peut y arriver ? | Santé & travail
    https://www.sante-et-travail.fr/travailler-jusqua-64-ans-qui-peut-y-arriver

    La prise en compte de la pénibilité est un enjeu majeur. Surtout pour les employés et les ouvriers, dont la santé a souvent été affectée par un travail pénible. « Les seniors devenus inactifs avant d’avoir liquidé leur retraite indiquent que les principaux motifs d’arrêt d’activité ont été un licenciement (37 %) ou des problèmes de santé rendant le travail difficile (35 %) », soulignent les agents de la Dares. Certains métiers ont des effets concrets sur la santé. Les salariés qui ont exercé pendant au moins 15 ans des emplois pénibles sont ainsi moins souvent en emploi et bien plus souvent limités dans leurs activités quotidiennes (24 % contre 17 % des personnes qui n’ont pas été exposées au moins 15 ans). « La pénibilité physique au travail est un facteur considérable d’inégalités : 61 % des aides-soignantes déclarent au moins une contrainte physique intense, ainsi que 79 % des ouvriers du second œuvre du bâtiment ou 80 % des ouvriers qualifiés de l’automobile, contre 38 % de l’ensemble des salariés en 2010. Les mêmes écarts se retrouvent pour l’exposition aux risques chimiques cancérogènes, qui touchent prioritairement les ouvriers », détaille l’étude.

    • Dans cette émission, la chercheuse raconte comment les femmes supportent comme les hommes la pénibilité de leur travail (mêmes lourdes charges) mais finissent par craquer dans les dix ans. Un médecin qu’elle interroge suppose que la raison principale pour laquelle la pénibilité fait plus mal aux femmes sur le long terme, c’est l’épuisement de la double journée. L’idée de faire travailler plus les femmes dans ce cadre-là, c’est simplement écœurant.

      L’entreprise, ce monde d’hommes – Binge Audio
      https://www.binge.audio/lentreprise-ce-monde-dhommes
      ou https://seenthis.net/messages/740330

      Pour son enquête sociologique, Haude Rivoal a été pendant trois ans l’une des 15 000 salariés d’une très grande entreprise française de logistique-distribution en tant que chargée de mission pour l’égalité hommes-femmes. Sa thèse montre, entre autres, comment les injonctions viriles s’accordent très bien avec les intérêts des entreprises, et comment celles-ci intègrent les critiques féministes pour mieux perpétuer la domination masculine.