Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • L’Anses publie son rapport intermédiaire relatif à l’exposition de la population aux champs électromagnétiques liée au déploiement de la 5G et aux effets sanitaires associés
    https://reseau.developpez.com/actu/291649/L-Anses-publie-son-rapport-intermediaire-relatif-a-l-exposition-d


    En gros, on ne sait rien, donc on se dépêche de lancer…

    Compte tenu du manque de données dans la bande autour de 3,5GHz, peut-on extrapoler à cette bande les résultats des expertises précédentes sur les effets sanitaires des radiofréquences (8,3kHz-2,45GHz) ?
    À partir des données de la littérature disponibles dans les fréquences entre 20 et 60GHz, peut-on identifier des effets sanitaires potentiels ?
    Compte tenu des spécificités des signaux de la 5G, peut-on anticiper l’exposition des populations et son impact sanitaire ?

    • Concernant la bande 3,5 GHz qui sera la première à être déployée en France dès cet été, l’agence met en évidence « un manque important, voire une absence de données relatives aux effets biologiques et sanitaires potentiels dans les bandes de fréquences considérées ». L’exposition serait proche de celle du 2,4 GHz, utilisée pour les communications Wi-Fi. Toutefois, la spécificité des signaux 5G (modulation, puissance) pourrait en influencer les niveaux. Le Comité d’experts spécialisé de l’ANSES a conclu à la nécessité de mener des études complémentaires.

      Pour ce qui est des ondes millimétriques, les effets ont été largement étudiés, mais pour les fréquences comprises entre 40 et 60 GHz. Pour le 26 GHz qui va être déployé à l’horizon 2022, il va falloir extrapoler les données disponibles à partir des fréquences autour de 30 GHz dont les propriétés seraient similaires. Mais là encore, le Comité d’experts recommande que de nouvelles études soient réalisées spécifiquement dans la bande 24,25-27,5 GHz.
      […]
      Au-delà des questionnements sur les interactions ondes-tissus biologiques relatives aux fréquences d’exposition et formes des signaux, une attention particulière devra être portée aux évolutions des expositions environnementales. En effet, pour atteindre les performances annoncées, la 5G utilisera des antennes dites « intelligentes », de type « MIMO ». Ces dispositifs comportent de nombreuses petites antennes, permettant ainsi de focaliser l’émission sur une zone donnée ; elles permettent ainsi de diriger le signal radio uniquement vers les utilisateurs quand ils en ont besoin plutôt qu’il soit émis dans toutes les directions de manière constante. Les puissances instantanées seront donc plus importantes,mais théoriquement plus limitées dans le temps et dans l’espace, ce qui modifiera les schémas d’exposition des utilisateurs. Par conséquent, les méthodes de mesure devront être adaptées, afin de préciser l’exposition du public. L’ANFR a étudié, dans le cadre des phases pilotes de tests 5G, l’impact de ces évolutions dans la façon de mesurer les niveaux d’exposition du public aux ondes. Les données recueillies seront communiquées à l’Anses pour qu’elle conduise au mieux son expertise sur les aspects sanitaires.

      lien vers le rapport : https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2019SA0006Ra.pdf