• Bon, je ne peux pas participer au débat avec @tintin et @touti sur la #pédocriminalité alors je poste ici.
    https://seenthis.net/messages/817814

    Sur les discours sexologiques de l’époque (de tout le siècle en fait), brillant analyse féministe de l’historienne lesbienne Sheila Jeffreys, aujourd’hui qualifiée de TERF et honnie.

    Lecture « intersectionnelle » de Jeffreys qui a le tort de ne pas être assez capitaliste dans son livre Anticlimax.

    Sheila Jeffreys and the sexual revolution | Green Left
    https://www.greenleft.org.au/content/sheila-jeffreys-and-sexual-revolution

    Perhaps the most revealing chapter is the section on the sexual revolution of the ’60s. According to Jeffreys, “the sexual revolution was a counterrevolution and constituted a timely adjustment to the fine tuning of the heterosexual institution”. She argues that the breaking down of previous moralistic barriers and inhibitions was aimed simply at improving the sexual diet of men.

    Jeffreys goes so far as to argue that “to many who lived throughout the ’60s and early ’70s the changes in sexual behaviour would have been imperceptible”.

    This is a severe distortion of history. The ’60s sexual revolution occurred in the context of the rise of broad social movements challenging major aspects of capitalist society — from its n in Vietnam to its repressive mores regarding sexual relations. This was the period of the birth of the “second wave” of feminism and of the gay and lesbian rights movements.

    For the first time in history, large numbers of people began to grasp the depth of women’s oppression, the degree to which women have been systematically stunted and dehumanised to fit the social role of wife-mother-housekeeper within the monogamous family unit.

    I remember, as a teenager in a working-class area at the time, being extremely conscious of options that had not been available to our parents. We explored issues such as contraception, abortion and living in “de facto relationships”.

    If we were to accept the analysis that no gains were made during the ’60s and ’70s, then we would be forced to say that the women’s liberation movement has had no social impact.

    J’ai lu le chapitre en question et je trouve qu’elle analyse bien les propos, avec des sources savantes (les livres) et profanes (les courriers de lectrices). Elle montre les injonctions, le malaise, l’utilisation de la politique anticapitaliste et non-conventionnelle à fins androcentrées. Un peu complotiste parfois mais on est obligé d’admettre avec elle que ce biais androcentré (sur les hommes adultes aux dépens des femmes et des enfants) a fait des ravages. C’est pas pour rien aujourd’hui qu’on a si gros différentiel de « libération » entre F et H (50 % de femmes se masturbent contre 100 % d’hommes), c’est parce que la libération sexuelle était aussi/avant tout (là tout est discutable) une libéralisation.

    Je poste ça ici parce qu’on entre dans ce débat sur la libéralisation sexuelle et que je trouve cette autrice indispensable ne serait-ce que pour le retour aux sources (savantes et profanes).

    • Merci @antonin1 je découvre, en plus elle est très drôle parfois.
      Dans ces deux vidéos elle démontre en reprenant les écrits de Millett comment étaient représentées les femmes par les héros de la #révolution_sexuelle et comment certains comportements avilissants persistent aujourd’hui dans la pornographie.

      Key Thinkers : #Sheila_Jeffreys on #Kate_Millett
      (livre Sexual politics)
      à la fin de cette vidéo, elle parle du roman de D.H Lawrence « L’amant de Lady Chatterley » avec cet extrait que j’orthographie surement mal « the root able finity is in the balls » YT traduit par « La racine de toute raison est dans les boules » ce qui lui fait dire que Lady Chatterley devait être réhabilitée par le pénis.
      C’est intéressant parce que Fanny Deleuze (la #femme_de qui n’apparait nul part mais est tout de même signataire) est LA traductrice de DH.Lawrence (Elle est même actrice dans le film éponyme)
      https://www.youtube.com/watch?v=pF4o-JbTD0s


      Part2
      https://www.youtube.com/watch?v=3TSrV9QihFc

      #1979
      #Viola_Klein, née à Vienne en 1908, première féministe qui dénoncé la haine des femmes dans « Feminin Characters » en 1946 à propos de Freud ou Havelock Ellis en prenant leurs écrits au pied de la lettre.
      #féminisme

    • hello, merci tout d’abord, ça a l’air super intéressant. Sinon, même si c’est pas le top d’avoir un fil de 800 message de long, je vois pas pourquoi tu peux pas participer au « débat » que j’appelle plutôt la poubelle so far ? Ou alors j’ai loupé un truc, mais perso, pas de souci, au contraire, c’est une guerre ouverte.

    • @tintin avec une liste pointant vers des posts thématiques (cercles littéraires, FHAR, sexologie) il serait possible de réorganiser un peu le truc. Là je poste où je peux :

      Sur le départ des meufs et des libertaires du FHAR, pas encore lu Fille à pédé de Lola Miesseroff
      http://www.editionslibertalia.com/catalogue/poche/fille-a-pedes
      mais elle aborde cette question.
      L’émission où je l’ai entendue devrait être en ligne ici.
      http://aligrefm.org/emissions/liberte-sur-paroles-21

      Cet auteur vous a bloqué. Vous ne pouvez pas commenter ses messages.

      Et si possible que ces seens ne soient pas ouverts par une personne trop susceptible qui a du mal avec le respect et la tolérance, bloque à tour de bras et pousse vers la sortie un paquet de monde...

    • Absolument impossible de parler de « trop susceptible qui a du mal avec blahblah » là man. Pas moyen. J’avais pas suivi, mais pour moi, si elle t’as bloqué, c’est que t’as merdé. Et pas la peine d’essayer d’en discuter avec moi.

      Bref, ça continue où ça continue.

    • Je m’en fous qu’on me bloque, j’ai une vie et Internet est grand. Mais ça pose question, quand il s’agit de collaborer et de contribuer à des œuvres collectives (ici une collecte d’infos), qu’un travail dans lequel s’implique autant de monde (j’ai pas fait grand chose mais j’ai un peu accompagné @touti) puisse pâtir des fonctionnements problématiques des un·es et des autres.

      D’ailleurs à chacun de mes départs j’ai fait cette merde de détruire mon compte et tout ce qu’il y avait parce qu’il n’y avait pas de solution entre « je détruis tout » et « je ne suis plus là mais en vrai je peux revenir quand je veux alors jour après jour je fais l’effort de ne pas revenir » mais j’ai quand même honte d’avoir privé la communauté que nous constituons bon gré mal gré de choses qui l’avaient intéressée et dont elle souhaitait garder une trace. On a des obligations les un·es vis-à-vis des autres, alors même s’il est compréhensible, voire justifié, qu’on ne les respecte pas toujours, il faut trouver des garde-fous.