• Comment les Etats-Unis ont demandé à la communauté internationale de soutenir leur plan israélo-palestinien

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    Après avoir « appelé tous les pays à soutenir cette vision en encourageant Israéliens et Palestiniens à entrer immédiatement dans des discussions de bonne foi sur la base de cette vision », les Etats-Unis appellent « tous (ces) pays à publier des communiqués positifs, fondés sur le texte suivant : ‘Nous remercions le président Trump pour ses efforts en vue de faire avancer ce très ancien conflit. Nous avons étudié cette Vision et nous la considérons comme une proposition sérieuse, réaliste et de bonne foi pour régler les nombreux problèmes qui ne l’ont pas été pendant des décennies’ ».

    Ensuite, le document américain « demande » aux pays destinataires de ses desiderata « d’appeler les directions israélienne et palestinienne à négocier sur la base de ce plan, sous les auspices des Etats-Unis, et de réaliser ainsi les progrès, qui permettront d’améliorer la vie des habitants de la région ». Enfin, Washington réclame que la communauté internationale affirme que « le statu quo n’est pas acceptable, et c’est notre souhait que, fondé sur cette Vision, ce conflit puisse trouver un règlement longtemps recherché, conduisant à un Moyen-Orient plus pacifique ».

    Si l’on compare ces recommandations aux communiqués publiés par les pays arabes et les chancelleries occidentales peu après l’annonce du plan Trump, on constate de nombreuses similitudes de langage, soulignant - s’il en était encore besoin - l’influence de Washington sur ses alliés.

    La France, par exemple, n’a certes pas remercié Donald Trump, comme il lui était demandé, mais elle a « salué », comme beaucoup d’autres pays, ce plan, même si Emmanuel Macron a confié mercredi 29 janvier au Figaro qu’il le trouvait inapplicable.