Tu comprends l’inverse de ce que je suis en train de dire : toute cette histoire me fait penser à l’habituelle maltraitance sexiste de la médecine. Il y a un ensemble de personnes qui présentent des symptômes physiques assez intenses et hop, une « explication psychosomatique ». On pourrait dire qu’on ne comprend pas et que dans les toxiques recherchés, il n’y avait rien… ce qui ne signifie pas qu’il n’y a pas eu intoxication à quelque chose, c’est juste que s’il y a eu un agent extérieur, on ne l’a pas trouvé, parce qu’il n’était pas dans la liste des trucs recherchés.
Mais non, on refait le coup habituel du truc dans la tête et cette hypothèse s’auto-confirme parce que… les sujets sont es filles !
Le nombre de fois où j’ai entendu des toubibs ou des scientifiques sortir la tarte à la crème du « truc dans la tête », parce qu’ils n’avaient pas d’explications et que ça leur arrache vraiment la gueule de juste dire : « là, en fonction des outils dont on dispose, on n’a pas d’explications du phénomène, on ne sait pas », mais si à chaque fois on me filait 1€, là, je serais millionnaire.
Et cette affaire y ressemble : tous les signes d’une intoxication (peut-être un turc très localisé inhalé, comme… un pesticide, par exemple — beaucoup de molécules vaporisées par les chimiquiers, mais peu de tests en face, pour cause de « secret industriel », du coup, pas facile à prouver), mais pas de produits trouvés… avec les tests effectués, donc à partir des hypothèses posées… peut-être elles-mêmes insuffisantes : et hop, la « psychose collective » pour avoir un truc à dire… et ça tombe bien, pour cette hypothèse : ce sont des filles. CQFD.
C’est peut-être le cas, mais la manière dont c’est tourné, vraiment ?