Tradfem

La collective TRADFEM est née en 2013 autour de plusieurs projets de traductions, en particulier le texte d’Andrea Dworkin « Je veux une trêve de 24 heures durant laquelle il n’y aura pas de viol ». Ce texte a été travaillé par un petit groupe de gens qui ont alors souhaité prolonger cette collaboration. Celle-ci s’est ensuite étendue avec l’arrivée de nouvelles personnes. Aujourd’hui (2016), la collective rassemble une dizaine de membres, qui ne sont pas nécessairement des professionnel.le.s de la traduction et qui s’y investissent selon leurs possibilités respectives. TRADFEM est mixte avec des personnes vivant en France, au Québec, en Espagne et en Allemagne.

  • #Libby_Emmons : Le gouvernement Trudeau refuse de divulguer les données de recherche sur l’identité de genre. Pourquoi ?
    https://tradfem.wordpress.com/2020/02/27/le-gouvernement-trudeau-refuse-de-divulguer-les-donnees-de-recher

    Par exemple, en 2018, madame Kristi Hanna a quitté un refuge de Toronto pour femmes battues plutôt que de devoir partager une chambre avec un homme s’identifiant comme trans. Le personnel n’a pas tenu compte de ses protestations. En Colombie-Britannique, l’organisme Vancouver Rape Relief, le plus ancien centre d’aide aux victimes de viol au Canada, s’est vu refuser un financement par l’administration municipale, faute d’être jugé suffisamment ouvert aux transgenres de sexe masculin. Une plainte pour atteinte aux droits de l’homme avait été déposée contre le centre par Kimberly Nixon en 1995 pour avoir refusé à celle-ci, née de sexe masculin, une formation à offrir des services-conseils à d’autres femmes. VRR a estimé que Nixon ne pouvait devenir un conseiller pour d’autres femmes, faute d’être elle-même née femme. Un centre d’aide aux victimes de viol ne voulait pas que des femmes ayant été violées soient forcées d’être conseillées par un homme, et il a, pour cette raison, perdu tout son financement.

    Le cas de Jessica Yaniv, qui a porté de multiples plaintes devant le Tribunal des droits de l’homme de la Colombie-Britannique, en accusant les femmes de haine pour ne pas vouloir épiler ses organes génitaux masculins, montre à quel point tout ce dossier a sombré dans l’absurde. Les droits des femmes à déterminer le travail qu’elles feraient chez elles, en privé, ont été remis en question en vertu du projet de loi C16.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://petitions.noscommunes.ca/fr/Petition/Details?Petition=e-2289