C’est une série d’entretiens que j’ai faits pour une société de l’économie sociale et solidaire à l’occasion de la journée des droits des femmes. C’est de la communication commerciale mais j’ai trouvé avec ces entretiens plein de témoignages précieux de #femmes #militantes qui ne se voient pas trop comme des féministes et qui ont apporté des réponses assez originales.
#énergie_renouvelable
Ces femmes qui font les énergies renouvelables citoyennes : Claudette Lacombe | Énergie Partagée
▻https://energie-partagee.org/interview-claudette-lacombe-parc-eolien-citoyen-isac-watts
As-tu rencontré des difficultés en tant que femme impliquée dans un projet citoyen d’énergie renouvelable ?
Quand on est une femme et qu’on a des façons de voir différentes, il faut parfois insister pour se faire entendre. J’ai l’impression que la parole de certains compte plus que la parole de certaines. C’était la même quand j’étais technicienne en laboratoire d’analyses et dans les syndicats où j’étais engagée. Les hommes qui prennent les responsabilités, c’est un classique de toute action sociale, syndicale, militante.
Pour savoir dire non quand les limites du bénévolat dépassent les possibilités d’organisation de la vie personnelle et familiale, il faut être tenace et motivée. Les rapports hommes-femmes ne sont pas toujours faciles mais on s’explique. Et je suis un peu tête de mule, ça oblige les hommes à écouter.
Ces femmes qui font les énergies renouvelables citoyennes : Sophie Setbon-Cuisinier | Énergie Partagée
▻https://energie-partagee.org/interview-sophie-setbon-cuisinier-survoltes-aubais-watt-citoyen
En tant que femme, vois-tu des obstacles à ta participation dans un projet citoyen ?
Je suis très active localement, en partie grâce à un mari qui gère le reste, et qui m’a toujours permis d’aller aux réunions en gardant les enfants quand ils étaient petits. Je ne pourrais pas m’investir sans son soutien.
Dans le groupe, on essaie aussi de faire attention à ces contraintes : si l’un·e ou l’autre doit rester pour s’occuper des enfants à la maison, on se réunit chez elle ou lui. Il faut aider chacun·e à participer, en ajustant les horaires ou les lieux de réunion. Ça me semble normal !