Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Pollution, vibrations sismiques : l’impact de la #pandémie sur notre planète
    https://www.courrierinternational.com/article/sciences-pollution-vibrations-sismiques-limpact-de-la-pandemi

    Les satellites qui observent la planète “ont détecté une diminution significative de la concentration d’un polluant atmosphérique commun, le dioxyde d’azote”, rapporte The Atlantic. Ce dernier est émis par les voitures, les camions, les bus ou encore les centrales électriques. Cette diminution de la concentration de dioxyde d’azote a été observée “en Chine et en Europe”, coïncidant avec la mise en place des mesures de distanciation sociale stricte. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que les maladies liées à la pollution de l’air tuent plus de 4 millions de personnes par an.

    #pollution #coronavirus

    • « Nous » avons toujours tendance à croire qu’ on a trouvé le remède alors que « nous » sommes nous-mêmes la maladie. Ce « on » indéfinissable qui est porteur de tous les espoirs trahis, dont l’opinion en mode propagande cognitivement biaisée est relayée à l’envi par nos mainates communicants boostés par les algorithmes et la bande passante. La plupart d’entre « nous » n’a qu’une vision à court terme. Normal, parce que nos perspectives ont subconsciemment intégré leurs propres finitudes : une vie, une période d’activité (avant la fameuse « retraite-Bérézina »), ou (pour le mieux) quelques générations d’après (la fameuse descendance générationnelle ou spirituelle – la « postérité » ? ...)
      Partant, il est inévitable que la plupart de nos congénères n’aient pour seul horizon visible que celui de se mettre le cul à l’abri, le leur et celui de leurs proches : famille, employés, concitoyens, administrés, enfin, toutes celles et ceux qu’ils pourront exploiter d’une façon ou d’une autre pour se faire leurs petites couches de gras personnel que ce soit en numéraires, en biens de consommation, en patrimoine, ou même en réputation, laquelle serait le bien « immatériel » suprême, comme une sorte d’aller simple vers une forme d’immortalité.

      La situation que nous vivons me faisait penser l’autre jour à un « trou noir ». Un trou noir dans l’univers serait une concentration de matière tellement dense que rien ne pourrait s’en échapper, même pas la lumière. C’est vous dire.
      Ici, notre « trou-noir » civilisationnel, c’est la concentration d’erreurs, de fausses bonnes idées, de dissonance cognitives, tout ce gros chaudron de merdasse ayant atteint pour l’heure une densité infernale et paroxystique.
      Au bord du trou noir, les astrophysiciens ont défini une sorte de limite indépassable appelée « horizon des évènements ». Au delà de cette limite, tout disparaît, le temps s’abolit, la notion d’espace elle même s’en trouve toute chamboulée et nul ne sait ce qu’il adviendrait d’un vaisseau intergalactique, d’une montre connectée ou d’un camembert qui auraient la folle impudence de franchir cette limite. Bon, vous voyez où je veux en venir ? (Oui, je sais ...)
      Mais si ça peut vous rassurer, le vaisseau qui s’approcherait de ce trou noir aurait déjà subit tellement d’avaries que l’équipage n’aurait pas survécu et ses membres (ces « sombres héros de l’amer ») ne pourraient même pas avoir l’insigne honneur de servir tout chaud leurs beaux récits « d’effondrement » à la « postérité ».

      Quant aux éventuels survivants, ils seraient comme les aristocrates de retour dans leurs châteaux dévastés : ils n’auraient rien oublié, rien appris.

      ... Et du coup, je me demande si je ne vais pas aller mettre mon petit cul (trempé) à l’abri dans un monastère à Shaolin ... (même si, tout comme pour « le web », j’entrave que dalle à la philosophie taoïste).

      #le_jour_d'après (ou pas)