martin dufresne

traducteur proféministe et humoriste irrévérent au Québec

  • Un des visages actuels de la haine des femmes est la « cancel culture » (stratégie collective d’annulation), un effort concerté des antiféministes pour « faire tomber » les femmes qui nuisent à leur programme politique : des écrivaines, des enseignantes et même des travailleuses font l’objet de dénonciations fielleuses et injustifiées, intimidant institutions, employeurs et clients pour les forcer sous la menace de diffamations à annuler discrètement leurs occasions de rejoindre le public, voire leur gagne-pain. C’est arrivé à Meghan Murphy, Rosa Freedman, Selina Todd, Kathleen Stock, Sister Outrider, Raquel Rosario Sanchez et des centaines d’autres féministes de pointe ciblées par les tactiques de censure de gens qui se qualifient d’"antifascistes"...

    Dans ce cas-ci, c’est une intellectuelle britannique qui a perdu son emploi, puis un procès, pour avoir refusé de plier face au diktat postmoderne qu’un homme doit être considéré comme une femme dès qu’il prétend en être une, sans égard aux droits de ces dernières.

    Ruth Serwotka, fondatrice de l’organisation Woman’s Place UK, en rend compte dans le média de gauche MorningStar Online. (Traduction par la collective TRADFEM).

    Faites passer SVP.
    https://tradfem.wordpress.com/2020/04/08/la-question-des-droits-des-femmes-vient-detre-portee-a-lattention