ARNO*

Geek dilettante habitant une belle et grande propriété sur la Côte d’améthyste

  • Pour rappel, dans le journal du Dimanche, c’est-à-dire le jour précédent l’intervention de Macron annonçant la réouverture des écoles à partir du 11 mai, on croyait savoir, « de source gouvernementale » :
    https://www.lejdd.fr/Politique/coronavirus-emmanuel-macron-veut-encore-serrer-la-vis-3961388

    Ensuite, il n’y aura vraisemblablement pas de rentrée des classes avant l’été – donc pas avant septembre. En tout cas pour les écoles primaires et maternelles, dont les élèves ne peuvent se plier aux fameuses « mesures barrière ». De source gouvernementale, on indique que « le plus probable est un report généralisé à la fin de l’été », des petites classes jusqu’aux universités – d’autant que l’annulation des épreuves du bac est déjà actée.

    Dites les pingouins, votre « source gouvernementale », c’est pas Blanquer par hasard ? Le ministre qui apprend ses propres « décisions » par voie de presse…

    • On pointe à raison que cette relance prématurée de l’école tient à la nécessité de remettre au moins une partie des parents dans l’emploi qui fait la valeur de notre économie en les libérant de leurs enfants plutôt que de leur filer un pognon de dingue avec le chômage partiel mais c’est oublier que le plaidoyer pour le retour à l’école souligne aussi qu’arrêter de mars à septembre c’est risquer de gâcher une bonne habitude qui prépare d’ailleurs à celle de l’emploi (l’école c’est l’école du travail, c’est le travail).
      De plus, il y a là un enjeu immédiat de maintien de l’ordre. Une politique qui s’en tiendrait à une logique sanitaire ouvrirait la voie à la multiplication des « sauvageons » dans des quartiers populaires dont on ne sait jamais tout fait comment ils peuvent rester contrôlables, à un moment ou l’économie informelle en général est en rideau et ou quelque 2 à 300 000 personnes (et leurs familles) dépendent des emplois informels d’un commerce de drogues (de 20 balles/jour à 500 balles la semaine, sans même parler de ceux qui touchent au benef) en grande difficulté d’approvisionnement et d’exercice (confinement). Une situation qui prive de revenu des centaines de milliers de personnes tout en les laissant dans un otium qui ne tarde pas à se révéler moins mignon que celui décrit dans les journaux de confinement est dangereuse.
      Donc, oui, la classe dominante et les dirigeants se tâtent. Et puis finalement, faut décider.

      #maintien_de_l'ordre #emploi #travail #école #revenu