• 95 centimes le masque chirurgical : « En février dernier, c’était 7 centimes ! », dénoncent des médecins | LCI
    https://www.lci.fr/sante/95-centimes-le-masque-chirurgical-en-fevrier-dernier-c-etait-7-centimes-denoncen

    Pour preuve, le Dr. Perez nous montre un catalogue reçu au mois de février dernier, quelques semaines avant la crise sanitaire du coronavirus. Les 50 masques sont affichés au prix de 5,70 euros, avec une promotion à partir de trois boites ce qui revient à 4,75 euros.

    Or, d’après les tarifs pratiqués par le même fournisseur aujourd’hui, les 50 masques coûtent 29,90 euros. Des prix comparables qui peuvent même être plus élevés chez la concurrence. Après négociation au téléphone, un autre dentiste nous affirme que le lot de 50 masques était proposé à 35 euros. Des tarifs qui ne comprennent pas les frais de port. Et il ne faut pas oublier que le gouvernement a décidé mi-avril de baisser la TVA de de 20 % à 5,5 %. Cette taxe pèse donc moins sur le prix des masques.

    Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, a décidé d’encadrer les prix des masques chirurgicaux avant que les supermarchés ne soient autorisés à les vendre. « 95 centimes me paraît vraiment très élevé quand on se souvient du prix d’avant la crise », s’insurge le Dr. Marty.

    Alors comment a été déterminé le tarif de 95 centimes pour les masques chirurgicaux ? Contacté par LCI, Bercy explique que ce prix « tient compte des offres pratiqués sur les marchés d’importation » dans l’objectif de « contenir les marges des revendeurs. » 95 centimes ne seraient donc pas un prix finalement trop élevé. Il existe désormais un marché international du masque, où tous les acteurs jouent des coudes pour en acquérir.

    L’indépendance de la France !
    #masques #profiteurs_de_guerre #marché mondial vs. #planification

    • Après que les « grandes surfaces » ont obtenu l’autorisation de vendre des masque chirurgicaux, les pharmacies pensaient contrattaquer en obtenant l’autorisation de vendre des dérivés du cannabis. Mais les « grandes surfaces » risquent de contrattaquer en obtenant l’autorisation de vendre des opiacés ...
      (Ok ... [ ] --->)