Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Foix : deux trentenaires en garde Ă  vue pour des tags « Macronavirus »
    ▻https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/foix-deux-trentenaires-en-garde-a-vue-pour-des-tags-macronavirus-15889537

    Deux femmes d’une trentaine d’annĂ©es ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es par la police dans la nuit de jeudi Ă  vendredi. Elles Ă©taient en train d’écrire sur des murs du centre-ville de Foix (AriĂšge) des messages contre le gouvernement. Elles ont Ă©tĂ© placĂ©es en garde Ă  vue.

    • @arno : seulement chez les autres


      Coronavirus : quand l’épidĂ©mie arrange les dictateurs — 12 avril (JDD)
      ▻https://www.msn.com/fr-fr/actualite/other/coronavirus-quand-l%C3%A9pid%C3%A9mie-arrange-les-dictateurs/ar-BB12vZ6Q

      Assez cocasse quand on pense à la gestion française.

      La plupart des dirigeants des rĂ©gimes autoritaires affichent depuis un mois dĂ©ni, opacitĂ© et rĂ©pression face Ă  l’épidĂ©mie de coronavirus.

      Personne n’y croit vraiment, mais qui pourrait prouver le contraire ? La semaine derniĂšre, Pak Myong‑su, le directeur du centre de crise Ă©pidĂ©mique de CorĂ©e du Nord, assurait avec aplomb : « Pas une seule personne n’a Ă©tĂ© infectĂ©e par le coronavirus jusqu’à prĂ©sent dans notre pays. » ZĂ©ro cas, zĂ©ro dĂ©cĂšs, un bilan qui ne s’expliquerait que par une multiplication, depuis le dĂ©but de la crise, des mesures de distanciation sociale associĂ©e Ă  une fermeture des frontiĂšres avec la Chine, d’oĂč est partie l’épidĂ©mie.

      Pour le rĂ©gime nord-corĂ©en, l’idĂ©e est bien de montrer que seule la discipline communiste et le patriotisme ont vaincu le virus. La plupart des autres dictatures, surprises par la vitesse de propagation de l’épidĂ©mie, ont d’abord prĂ©fĂ©rĂ© se rĂ©fugier dans le dĂ©ni. Puis, face Ă  l’évidence, jouer sur l’opacitĂ© concernant la publication du nombre de victimes.
      PrioritĂ© Ă  l’économie

      Dans une note de l’Institut Montaigne Ă  paraĂźtre trĂšs prochainement, Michel Duclos, ancien ambassadeur de France en Syrie, explique ainsi le comportement du prĂ©sident turc Erdogan, alors que son pays est le deuxiĂšme plus touchĂ© de la rĂ©gion avec l’Iran. « Sa gestion de la pandĂ©mie se rapproche de celle d’autres dirigeants nĂ©oautoritaires : prioritĂ© donnĂ©e Ă  la survie de l’économie, et donc confinement sĂ©lectif – par tranches d’ñge notamment –, ce qui suscite d’ailleurs des divisions entre le prĂ©sident et le ministre de la SantĂ©, et entre le gouvernement et le maire d’Istanbul. »

      Allusion Ă  Ekrem Imamoglu, devenu depuis l’an dernier, quand il a repris la capitale Ă©conomique au parti islamiste prĂ©sidentiel, le premier des opposants. Michel Duclos note que, en Egypte, la rĂ©action au virus du rĂ©gime du marĂ©chal-prĂ©sident Sissi « s’est inscrite dans ses pratiques habituelles avec dĂ©ni de rĂ©alitĂ©, militarisation de la lutte contre la pandĂ©mie et criminalisation des lanceurs d’alerte ».

      C’est bien parce qu’épidĂ©mie et dĂ©mocratie sont amalgamĂ©es que certains dirigeants ont conjuguĂ© dissimulation et opportunisme politique. Qu’il s’agisse de la dĂ©cision du prĂ©sident Poutine de faire passer en catimini la loi de rĂ©forme de la Constitution – qui remet les compteurs de ses mandats Ă  zĂ©ro, quitte Ă  diffĂ©rer le rĂ©fĂ©rendum censĂ© valider le tout – ou du coup d’éclat du Premier ministre hongrois OrbĂĄn consistant Ă  se faire confier les pleins pouvoirs par sa majoritĂ© parlementaire. L’opposition, qui a votĂ© contre, est qualifiĂ©e de « traĂźtre » et accusĂ©e d’ĂȘtre « du cĂŽtĂ© du virus ».
      Opportunisme politique

      Comme l’écrit Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratĂ©gique, dans L’annĂ©e du Rat, un texte remarquĂ© consacrĂ© aux consĂ©quences gĂ©opolitiques de la pandĂ©mie, « certains dirigeants semblent avoir voulu profiter du fait que l’attention de la communautĂ© internationale Ă©tait accaparĂ©e par la crise sanitaire ».

      Allusion Ă©videmment Ă  l’annonce d’une rĂ©forme constitutionnelle en Russie, Ă  la reprise en main de la monarchie saoudienne par le prince hĂ©ritier Mohammed Ben Salman en Arabie saoudite, Ă  la concentration des pouvoirs - au moyen de la proclamation de l’état d’urgence « jusqu’à nouvel ordre »â€“ en Hongrie.

      Sans oublier la rĂ©pression impitoyable des contrevenants aux mesures de distanciation sociale aux Philippines, le dirigeant populiste Rodrigo Duterte ayant annoncĂ© dĂ©but avril que la police mais aussi les chefs de village avaient « ordre d’abattre » tout individu suspectĂ© de braver les consignes sanitaires. « Et ce n’est sans doute que le dĂ©but », estime le chercheur.

    • On devrait crĂ©er un tag #seulement_ailleurs

      La répression contre les journalistes affaiblit la lutte contre le COVID-19
      ▻https://www.amnesty.be/infos/actualites/article/monde-repression-journalistes-affaiblit-lutte-covid

      Les « fausses informations »

      En marge du traitement rĂ©servĂ© aux journalistes et professionnels des mĂ©dias, de nombreux pays, dont l’AzerbaĂŻdjan, la Hongrie, la Russie, l’OuzbĂ©kistan, le Cambodge, le Sri Lanka, la ThaĂŻlande, la Tanzanie et plusieurs États du Golfe, se servent de la pandĂ©mie de COVID-19 comme d’un prĂ©texte pour adopter de nouvelles lois contre la diffusion de « fausses informations ». Le plus souvent, les autoritĂ©s ont le pouvoir de dĂ©finir ce qu’est la dĂ©sinformation ou les fausses informations, et ces lois servent d’avertissement contre toute vellĂ©itĂ© de dĂ©battre librement de la situation.

      En Hongrie, le gouvernement de Viktor Orban a modifiĂ© le Code pĂ©nal [2] et adoptĂ© de nouvelles dispositions qui menacent les journalistes de peines de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans pour « diffusion de fausses informations » ou communication de faits d’une maniĂšre qui sape la « protection efficace » contre le virus. Des journalistes ont signalĂ© [3] avoir Ă©tĂ© harcelĂ©s, menacĂ©s et calomniĂ©s pour avoir analysĂ© la rĂ©ponse du gouvernement Ă  l’épidĂ©mie.