• Deux-Sèvres. La colère des bénévoles fabricants de visières de protection
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    "C’est avec tristesse que je vous annonce la fin de mes impressions de visières. Depuis le 23 avril dernier, la direction générale du travail (DGT) et la direction générale des entreprises (DGE) ont précisé les conditions d’évaluation de la conformité requises pour les visières de protection destinées à la lutte contre le Covid-19" », indique Alexandre Henic, sur sa page Facebook.

    « "Pour résumer, le don ou la vente à prix coûtant d’une visière peuvent être requalifiés en concurrence déloyale. La réalisation d’une visière gratuitement, même par un bénévole, peut être requalifiée en travail déguisé. Les visières doivent désormais répondre à une norme technique que je ne suis pas en mesure de suivre" », ont ainsi posté Alexandre Henic, de Pompaire, et le Bressuirais Grégory Mabilais.

    #visières #makers

    • Médailles, makers et écoeurement.
      https://affordance.typepad.com
      Il y a eu le coup des médailles. Il a fallu se pincer pour y croire. Des médailles aux soignants. Et des primes. Mais pas à tous. Et surtout, surtout, pas de revalorisation.

      Et puis il y a eu, depuis le début de cette épidémie, la mouvement des « makers ». Couturières, ingénieurs, bénévoles, amateurs éclairés, professionnels à fibre associative, ou simples citoyens n’ayant à offrir rien d’autre qu’un peu de leur temps. Tous et toutes ont, pendant deux mois, inventé, assuré, fabriqué, développé, imprimé, empaqueté, livré, offert, donné des visières, des masques en tissu et tant d’autres choses aussi. Pendant deux mois, ces visières, ces masques ont atteint des proportions parfois quasi-industrielles et toujours industrieuses. Pendant deux mois ces visières, ces masques en tissu ont sauvé des vies. Pendant deux mois ils et elles ont été distribués gratuitement bien sûr. Pour sauver des vies. Des vies de malades, de soignants, de professionnels en première, deuxième, troisième ligne ou même au-delà des lignes. Pendant plus de deux mois d’incurie de l’état, pendant que l’on brûlait ici des masques, pendant que les usines étaient fermées, pendant que les rares ouvertes ne suffisaient pas, loin s’en faut, à garantir un nombre d’équipements suffisants pour les soignants, pendant deux mois ces bénévoles, ces makers, ces vous et moi, ces autres que l’on ne connaît pas ou que l’on croise parfois, pendant deux mois ces gens-là ont cousu, imprimé, livré, assemblé des des centaines de milliers d’équipements vitaux, vitaux, dans toute la France. Gratuitement. Sans rien attendre. Sans rien demander. L’économie du don.

    • Moi, je dis bravo. Quand y’avait pas de masque, ils ne servaient à rien. Les gens se démerdent (comme souvent), en fabriquent, échangent, font de l’économie de survie et de la solidarité et pof l’industrie rattrape le retard, alors les masques servent en fait à quelque chose et on ne peut plus se débrouiller par soi même parce que c’est de la concurrence déloyale. Et tout ça sous vos applaudissements de 20h. 👏👏👏👏👏