CEPED-MIGRINTER-IC MIGRATIONS-Balkans

Fil d’actualités Covid19-Migration-Balkans (lucie.bacon@univ-poitiers.fr) relié à CEPED-MIGRINTER-IC MIGRATIONS. Serbie, Bosnie-Herzégovine, République de Macédoine, Monténégro, Croatie, Grèce, Bulgarie, Kosovo, Hongrie, Slovénie

  • [Via Vicky Skoumbi, via Migreurop]

    Les structures d’accueil et d’identification aux îles ne vont pas être déplacées !

    Tout indique que le camp de Moria à Lesbos va s’étendre, au lieu de fermer , tandis que l’avenir de VIAL à Chios, qui pourrait être délocalisé, reste dans le vague.

    Le ministère de l’Immigration a décidé de charger directement un évaluateur agréé afin de déterminer la valeur des loyers, pour la location de terres sur les îles accueillant des réfugiés, afin de créer des centres d’accueil et d’identification des demandeurs d’asile (ou bien d’étendre des structures d’accueil déjà existantes, cela reste à déterminer. -

    Malgré le fait que les hot-spots existent et fonctionnent dans toutes les îles depuis 2016 (en Moria depuis 2012), le ministre Notis Mitarakis et le secrétaire général M. Logothetis ont décidé d’allouer le montant de 18.600 euros, afin qu’un expert évalue le montant des loyers que le ministère doit payer dans les structures qui fonctionnent déjà, et ceci au moment où les communautés locales demandent d’urgence leur fermeture. Cela soulève plusieurs questions mais aussi de nouvelles données, notamment à Moria qui, comme tout montre qu’au lieu de fermer va s’étendre, tandis qu’à Chios tout reste dans le vague.

    La mission confiée à l’expert certifié Styliani Avgerikou concerne spécifiquement les zones : postes de Zervos Samos, Pyli Kos, Lepida Leros, zones des îles de Lesvos (zone Moria) et Chios, les zones à Chios n’étant pas clairement défini, ce qui laisse ouverte la possibilité de la délocalisation du hot-spot de VIAL et et celui en construction à Chalkios dans une autre zone.

    Le travail progresse

    Un nouveau centre est en cours de construction à Samos, et les travaux - qui ont commencé sous le gouvernement de SYRIZA - ont beaucoup progressé ; il ne reste que la connexion aux réseaux d’électricité et d’évacuation d’eaux usées.

    La conception du ministère Pour Leros et Kos le ministère a prévu l’expansion des installations existantes à Lepida et Pyli respectivement, tandis que le futur du camp de Moria et de celui de Vial à Chios restent dans le flou ; et c’est justement cela le point épineux pour le gouvernement actuel, car les affrontements violents de la population locale avec les forces de l’ordre essayant d’imposer manu militari de nouvelles structures géantes aux positions de Karava à Lesbos et à Aepos à Chios sont loin d’être oubliés.

    En ce qui concerne Lesbos, le gouvernement a l’intention d’étendre la Moria en plaçant une clôture autour de l’oliveraie où les tentes ont été installées, tandis qu’à Chios la situation est encore plus compliquée, car au bureau de vote ministériel, les habitants de Chalkios attendent de tenir sa promesse de campagne et fermer VIAL.

    A Chios, le ministère a récemment loué les anciennes installations de la maison d’édition « Alithia », un journal local, sous prétexte de construire un espace de quarantaine temporaire, tandis que l’accord comprenait également une condition qui permet au ministère de louer l’espace à un autre usage si les conditions l’exigent. Une condition qui a été dénoncée par presque toutes les factions du conseil municipal comme révélatrice de la volonté du ministère d’y créer une nouvelle structure.

    La question se pose alors de savoir si le ciblage par le ministère est la délocalisation quasi-partielle du hot-spot de VIAL et Chalkios aux anciennes installations d’Alithia, ce qui pourrait susciter des réactions vives de riverains, qui s’y opposent fermement. A défaut d’une telle délocalisation, le ministère devrait soit trouver un nouvel espace, soit étendre le hot-spot déjà existant de VIAL dans les champs déjà occupés.

    L’intervention urgente des unités RABIT de Frontex va être prolongée

    https://www.stonisi.gr/post/8991/to-kyt-morias-epekteinetai-kai-zhteitai-ki-allh-frontex

    Le gouvernement a demandé la prolongation de l’opération d’intervention rapide de Frontex à Evros et dans la mer Égée jusqu’en juillet avec une demande officielle à la police et aux garde-côtes européens. Selon un haut fonctionnaire du ministère de la Protection du citoyen (allias Ministère de l’Ordre Publique), la demande respective a été déposée mardi dernier et mercredi, un dirigeant de l’organisation européenne a confirmé, s’adressant à « Kathimerini », que « nous sommes en pourparlers avec les autorités grecques pour prolonger l’opération d’un mois supplémentaire ».

    Officiellement, Varsovie (siège de Frontex) n’a pas répondu à la demande grecque, mais des sources compétentes ont révélé que la direction de l’organisation avait oralement accepté la demande de maintien des gardes-frontières européens aux frontières terrestres et maritimes de la Grèce. - Turquie jusqu’au 6 juillet.

    La demande initiale à l’organisation pour le développement de l’équipe d’intervention rapide (RABIT) de Frontex, a été déposée le 1er mars, suite à une décision en urgence du Conseil gouvernemental d’Affaires étrangères et de Défense, deux jours après le début de la récente crise avec la Turquie. Vingt-quatre heures plus tard, le directeur de Frontex, Fabrice Leggeri, avait officiellement accepté la demande grecque, soulignant que "compte tenu de la situation qui se développe rapidement à la frontière extérieure de la Grèce avec la Turquie, ma décision est d’accepter la demande d’intervention des unités RABIT déposée par la Grèce.

    Au cours de la période qui a suivi, 100 gardes-frontières européens ont été déployés à Kastanies, à Evros. Selon l’accord initial, l’opération rapide aurait dû durer deux mois et devrait s’achever le 6 mai. Cependant, comme un responsable de Frontex l’a déclaré à « K » hier, « avec les autorités grecques, nous avons évalué la situation à la frontière et décidé de prolonger l’opération, initialement pour un mois, jusqu’au 6 juin ».

    La nouvelle demande à l’organisme de prolonger l’opération jusqu’en juillet a été faite suite à des évaluations et des analyses faites par des policiers et des gardes-côtes, qui ont conclu que la levée progressive de la quarantaine en Turquie, la baisse des niveaux d’eau à Evros et l’amélioration les conditions météorologiques dans la mer Égée entraîneront une nouvelle augmentation de la pression migratoire. En fait, la Garde côtière exigerait non seulement le maintien des forces existantes dans la mer Égée orientale, mais également leur augmentation avec 6 patrouilleurs supplémentaires.

    https://www.efsyn.gr/ellada/koinonia/243250_oi-domes-sta-nisia-den-pane-poythena

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