• 11 juin 2020 « Pense-bête
    http://www.archyves.net/html/Blog/?p=8055

    Quand mardi 2 juin, à l’appel du Comité Vérité pour Adama, devant le mégalomaniaque building du nouveau Palais de Justice, des dizaines de milliers de lycéens, étudiants et jeunes précaires de Paname et ses quartiers périphériques – stigmatisée deux mois durant pour son « relâchement » et son « indiscipline » –, ont débordé dans la rue pour dénoncer les violences policières systémiques, mettre à bas les fausses gloires coloniales statufiées et en finir avec toutes les « distanciation sociales », de classe, de couleur de peau, de genre, ça nous a toutes et tous rajeunis d’un seul coup. Face à cette évidence enfin remise en lumière – la brutalité des rapports sociaux mise en état de marche forcée économique par ses zélés gardiens de la « paix » –, quelque chose a tremblé dans l’édifice des donneurs d’ordre, un séisme ouvrant sur des abîmes d’incompréhension mutuelle.

    • L’anti-antifascisme assumé de secteurs entiers de la police (BRI, BAC, CRS, BRAV-M), composés aux deux tiers de fonctionnaires votant pour l’extrême-droite, doit être nommé pour ce qu’il est : la constitution de brigades fascistoïdes tenant par la barbichette les ministère de l’Intérieur, autrement dit pour emprunter à la phraséologie gaulliste datant de la guerre d’Algérie : des factieux.