Supergéante

Retoquée profesionnelle.

  • Des terrasses partout, une fausse bonne idée ?
    https://ieb.be/Des-terrasses-partout-une-fausse-bonne-idee?suivi=2020-07-02&noix=45229

    Ces dernières semaines, une idée a circulé dans les médias, puis a été lentement mise en œuvre. Face à la crise sanitaire et économique, pourquoi ne pas étendre les terrasses pour permettre aux établissements de reprendre enfin leurs activités économiques. Ce nouveau principe d’aménagement de l’espace semble mettre tout le monde d’accord : les travailleur·euse·s pourraient récupérer l’ensemble de leurs revenu, certains tenancier·e·s pourraient éviter la faillite tandis que le/la flâneur·euse, en manque de contact social, pourrait à nouveau profiter des douceurs de la vie. Mais derrière cette image d’Épinal, se cache sans doute une réalité plus complexe. L’espace public est un territoire où les usages rentrent en concurrence et un arbitrage spécifique peut engendrer l’exclusion de certain·e·s. Sans avoir la prétention de trancher la question, ce texte envisage certains risques et tente de les illustrer.

    #espace_public #post-confinement #déconfinement #crise #lamerdedapres

    • Je suis allée en ville tout à l’heure et j’ai constaté que les tables des cafés de la Place du Jet d’eau s’étalaient largement sur la place jusqu’à obstruer l’accès à l’escalier qui mène au Vieux-Mans. Je me suis faufilée entre les tables en râlant ! Je suis redescendue par une autre rue, dite à une époque « Rue de la soif », pareil, c’est une ruelle déjà étroite et là, à la hauteur d’un des cafés, il y a juste la place pour une personne de passer. Grrr

    • Bel arbitrage ! En France les terrasses ont plutôt pris de la place au stationnement automobile. Mais aller jusqu’à prendre l’espace de circulation piétonne et qu’il n’en reste plus...

      Penser l’espace public au-delà de l’économique

      D’une certaine façon, l’extension de l’horeca dans l’espace public est la poursuite de décisions politiques gouvernementales actuelles qui ont permis de se rassembler dans les centres commerciaux avant de revoir sa famille. C’est faire le choix de ce qui semble nécessaire parce que cela rapporte des points de PIB, sans que soit discuté ce qui apparaît indispensable aux personnes qui seront impactées par ces décisions.

    • En fait, c’est les deux. Quand il y a de la place sur la chaussée, c’est sur la chaussée que les terrasses s’étalent. Mais souvent, ce n’est pas le choix qui est fait. Dans certaines rues, c’est à devenir dingue, entre les chaises et les gens, impossible par exemple, de passer en fauteuil. L’autre jour, je me suis engueulée avec des gens qui râlaient après un livreur...