• J’ai découvert mon blocage par le compte @rezo la semaine dernière et aujourd’hui seulement la raison :
    https://seenthis.net/messages/868485

    Voici donc ma réponse.

    Pardon pour la partie « je commente le titre de l’émission », je n’avais pas vu que c’était une série. Vu le contexte hyper conflictuel, je trouvais que ça en rajoutait mais j’étais à côté de la plaque.

    Sur le fait que je ne vais pas écouter l’émission, j’ai assez traîné dans ce milieu, je connais le discours par cœur (pas besoin d’une énième répétition, d’autant qu’il y a peu de prime à la pensée indépendante sur ces questions, plutôt le contraire) et je trouve désolant qu’on en soit là. Contrairement à @ martin4, je fais mon boulot pour chercher des terrains d’entente sur ces questions sans poser pour objectif ni l’exclusion des femmes trans ni celle des féministes trans-exclusives (comme le font plein d’hommes cis het aussi). J’espère que ça me vaut l’estime des personnes concernées et je découvre le départ d’@ intempestive dont le compte était resté actif malgré son sommeil. Si jamais j’ai contribué à sa fatigue, je vais demander pardon en privé.

    • « Contrairement à @ martin4, je fais mon boulot pour chercher des terrains d’entente sur ces questions sans poser pour objectif ni l’exclusion des femmes trans ni celle des féministes trans-exclusives (comme le font plein d’hommes cis het aussi). »
      Je ne me reconnais pas dans cette vanne. Mon seul objectf est de faire circuler des faits et des propos de féministes. J’aime bien la majorité des propos d’Antonin 1, et je trouve dommage qu’ils soient écartés.
      Je trouve les dénominations de « femmes trans » et
      « féministes trans-exclusives » trompeuses et j’amène des éléments qui contestent ces simplifications idéologiques.

    • @antonin1 Je continue depuis près de 20 ans à conseiller la procrastination absolue comme moyen de gérer les relations en ligne  : parce que nous n’y avons pas accès à tout le langage corporel qui tempère le discours, les émotions sont particulièrement exacerbées en ligne et provoque des réactions physiologiques réelles et démesurées avec la réalité probable des intentions et des offenses.

      Pour le dire plus simplement, tout y est sans filtre et sans recul, d’où la tentative de tempérer tout cela avec les émoticons censées donner des informations sur notre état émotionnel. 🤨

      En gros, quand on est viscéralement touché·e par des mots ou des propos en ligne, il est fondamental de lâcher immédiatement le clavier et de s’adonner à une saine activité, loin des écrans.

      Ensuite, bien à froid (des jours après, si besoin), revenir sur le problème et très généralement se rendre compte qu’on a probablement surréagi et que soit il vaut mieux lâcher l’affaire (non, ce n’est pas grave de n’avoir pas le dernier mot  !) soit il vaut mieux éclairer la situation en posant le problème, en exprimant son ressenti, mais en évitant d’être en mode conflictuel.

      La plupart du temps, tout se résout plutôt bien par la discussion et la modération (de soi, de ses propos). Parfois, il est nécessaire de creuser, parfois de laisser couler.

      Dans tous les cas, ne jamais prendre de décision sous le coup de l’émotion .

      En fait, après 20 ans de modération, je me suis rendue compte que ça marchait aussi très bien IRL et c’est c’était plutôt bon pour ma vie, mon entourage et ma santé mentale. 😀

      (J’allais dire pour mon teint , mais tous ceux qui me connaissent IRL savent que sur ce chapitre, j’ai perdu la bataille 😏)

    • @monolecte, le blocage direct sur la foi de deux seens, c’est une porte fermée : même pas possible de se défendre. Et visiblement en une semaine elle ne s’est pas entrouverte. Quand je repense que Seenthis m’a déjà été rendu désagréable par des personnes qui avaient un comportement machiste agressif répété proche du harcèlement... que j’y ai été victime de stalking, sans compter la diffamation dans la presse pour mes propos ici-même... Être le gros étron de service en comparaison avec ça, ça fait mal.

      Maintenant je vais aller lire mon bouquin de l’été sur le nazisme.

    • Le coup de l’émotion, ça marche des deux côtés du manche.

      De mon côté, j’ai été un peu traitée de fachotte ici même pour avoir été pote avec Chouard…

      Mais tout finit par passer.

      (Et à la fin, il y aura un big crunch et toutes nos montagnes russes émotionnelles, nos vies et notre espèce n’auront jamais existé  donc, bon…)

      C’est quoi, ton bouquin  ? Libres d’obéir  ?

    • Punaise mais en fait à chaque fois que je reviens, à chaque fois je tombe sur un nouveau problème lié au même compte qui, petit à petit, à force de nous épuiser (nous = féministes inclusives) avance et creuse des tranchées là où il n’y en avait pas.
      Renseignements pris ailleurs (sphère intime / privée, donc désolée, pas de « preuve ») ces hommes traducteurs ont déjà fait pas mal de dégats au poins que des féministes radicales boycottent désormais tout le site avec regrets de peur de tomber sur une phrase dégueulasse aumilieu d’un texte intéressant.
      Jene suis pas d’accord, Agnès et Vanderling : quand tu vois une pensée progresser, faire comme si elle n’existait pas n’aide personne. Et, Agnès, ce n’est pas ton amitié avec Chouard qui t’a été reprochée mais le fait de minorer ce qui était problématique dans ses « amitiés » à lui. On voit depuis ce que ça a donné quand il s’en est enfin clairement expliqué devant un Denis Robert atterré...
      Bref, je vais refaire une pause, encore, laisser nos graines d’inquiétude pousser, et on verra bien si / quand je reviens.
      Arf :/

    • @martin4, je reconnais que depuis que je critique les féministes trans-exclusives, je ne me suis jamais pris de coups bas, d’insultes, etc. et je ne ressens pas la même intimidation qu’en face. Je ne sais pas si c’est stratégie ou simplement décence mais je le note pour ce que ça vaut : déjà beaucoup. Les rares fois où c’est arrivé, c’est de femmes tellement mal en point que j’ai laissé filer. Quant à toi, tu es assez limite humainement, je n’ai pas plus envie que ça qu’on me colle dans le même sac que toi, je trouve ça très injuste.

      Je dis « trans-exclusive » parce que d’une je reconnais le droit de n’importe quel groupe minorisé à rester en non-mixité, y compris les femmes cissexuelles, et quand bien même je défendrais un choix différent, donc ce n’est pas insultant de ma part. Je ne dis pas « critique du genre » parce que c’est flou (critique de la réalité du genre ou de sa conceptualisation ?), que ça frise souvent la négation du concept même de genre comme rapports sociaux de sexe (j’aime utiliser la formule francophone, qui est meilleure, mais genre s’est imposé et j’en garde l’acception la plus proche) avec une naturalisation de la féminité qui me semble problématique, vu le travail effectué par des féministes pendant des décennies pour ne pas être réduites à des utérus ambulants traversés par les flux de la lune. Et ça, c’est pas flou, c’est nul vu le monde en face qui est vent debout contre la « théorie du gender ».

      Bref, des fois je me dis que vous contribuez à rendre ce débat impossible avec vos insultes et vos propos haineux (genrer les gens au sexe natif, etc.), débat qui a pourtant bien « lieu d’être ». Donc toujours je repars vous défendre et appeler au respect de votre intégrité physique ("and choke on it"), de votre droit d’expression (j’ai bien écrit à la bibli de Seattle en ce sens, entre autres fois), je vous crédite pour des choses intéressantes que vous publiez, etc. Mais vous me fatiguez presque autant qu’en face. En fait non, surtout toi : ta visibilité ici (et ailleurs) est problématique parce qu’être la seule personnalité qui dépasse d’un groupe de féministes, kof kof.

      Mais je ne vais pas te bloquer pour autant. Je l’ai déjà fait jadis pour les gens qui m’énervaient et c’était moche. Pas moyen de taguer, de compléter un seen... sans compter la censure, même réduite comme tu le rappelles, @sombre. J’ai honte d’avoir ainsi failli sous couvert de « modération communautaire » alors qu’il ne s’agissait que de flatter mon ego bousculé par un militant pas toujours très agréable mais pour qui j’ai pas mal d’estime.

      @monolecte, c’est un bouquin grand public qui vient de passer en poche. Lecture de plage, c’est des entretiens radio et articles de la presse magazine. Un peu frustrant car des fois trop rapide, des redites, mais c’est peut-être plus de mon niveau pour commencer ! Et ça me donne envie de poursuivre.

      Je suis toujours en colère. J’ai longtemps envoyé mes scuds le lendemain mais j’aime aussi m’en libérer pour vite en finir. On verra.

    • @val_k, nos messages se sont croisés. Et allez hop, j’ose : Martin, laisse des femmes traduire des femmes, déjà, pour des raisons évidentes. Et parce que la qualité de tes trads à toi personnellement oui toi de Dworkin est loin d’être reconnue... Donne toutes ses chances à cette autrice, laisse de jeunes féministes la découvrir autrement que par ta médiation. S’il te plaît.

      Aux autres, l’image ci-dessous n’a rien à voir avec nos débats.

    • @val_k

      Renseignements pris ailleurs (sphère intime / privée, donc désolée, pas de « preuve ») ces hommes traducteurs ont déjà fait pas mal de dégats au poins que des féministes radicales boycottent désormais tout le site avec regrets de peur de tomber sur une phrase dégueulasse au milieu d’un texte intéressant.

      martin dufresne fait la même chose pour un des dossiers les plus intéressant de CQFD.
      https://seenthis.net/messages/870492
      https://seenthis.net/messages/870388
      pour moi, la plus belle sortie de seenthis reste celle de philippe de jonckheere
      https://seenthis.net/messages/802750

    • Pas tout compris à propos des raisons qui font que ça « achoppe » parce que je ne prends pas toujours le temps de lire les discussions concernant les différents antagonismes à l’intérieur des luttes féministes et la perception de ces luttes par celles ou ceux qui se situent à l’extérieur et aussi (peut-être) parce que je comprends pas tout, mais ...

      « What the fuck !!! »
      En français : c’est quoi, ce bordel !
      (Et désolé pour celles et ceux que mon vocabulaire pourrait choquer parce que, malgré mes efforts, je reste toujours un peu « brut de sciage »).

      [edit] Quand je parlais de « bordel », je pensais (bien sûr) au blocage de @antonin1 par @rezo, blocage qui est un acte de censure caractérisée.

    • Je ne sais pas ce qui se passe sur @seenthis depuis quelques temps. J’ai pris de la distance à plusieurs reprises car j’ai assisté à plusieurs polémiques/agressions/claquages de portes qui m’ont non seulement déplu et fatigué (on s’en fout) mais surtout posé beaucoup de questions sur le fonctionnement du site, et plus généralement sur les formes que prennent ces derniers temps le militantisme de plateforme (j’inclue ce qui se passe sur d’autres réseaux a-asociaux (instagram en l’occurrence car je ne vais peu sur twitter et plus sur fb). Je reviens après un break et je vois que c’est reparti. Difficile de garder mon compte actif dans cette ambiance, sachant que toutes ces anathèmes ont eu pour sujet des questions féministes. X étant taxée de trop radicale, Y de trop machiste, Z de pro ou anti trans et j’en passe. J’ai essayé d’appliquer la méthode @monolecte mais ce retour en fin de matinée estivale montre que ça ne marche pas vraiment...

    • @antonin1 pour la décision de ton départ de @seenthis , cela ne tient qu’à toi. Pour la sauvegarde de ton historique aussi, il suffit de mettre ton compte en sommeil et il y en a beaucoup sur seenthis.
      Après pour effacer ton historique et ton profil, il faut faire la demande au conseil d’administration.
      La réponse peut prendre un certain temps, je me souviens de Aude Vidal qui a supprimé le sien 2 fois et pas sans tergiversations. Celui de intempestive, plus récemment, s’est vidé en loucedé,
      @mad_meg , jadis très active est en hibernation. Phil de Jonckheere, déjà cité et @l_l_de_mars a aussi quitté seenthis quelque jours après lui. @lazuly est mort.
      Si tu utilises seenthis pour tes archives, ce billet de @alimielle répond à ta question :
      https://seenthis.net/messages/856814
      Pour ce qui est de la popularité, elle est assez restreinte, il n’y a que quelques billets qui plafonnent à + de 30 étoiles.
      Ce n’est pas trop les étoiles ou mes propres archives ou celles d’un.e telle qui a de la valeur à mes yeux mais plutôt cette mémoire collective qui renforce mon humilité et mon addiction. Mais bon, quand le produit est de cette qualité, pourquoi s’en priver !!
      Je honnis Twitter, Facebook, Instagram… moins Tumblr mais j’y suis blacklisté pour quelques billets compromettant. Il suffit de publier une couverture de Hara-Kiri sur Tumblr pour être censuré. Par contre trouver des mp.4 pornographique très facilement ou des billets republié plusieurs milliers de fois .

      https://www.youtube.com/watch?v=ZLK3Kr9seQQ


      #ta_gueule_lara

    • @vanderling

      il faut faire la demande au conseil d’administration.

      Il n’y a rien de formel à ce jour derrière @seenthis.

      La réponse peut prendre un certain temps, je me souviens de Aude Vidal qui a supprimé le sien 2 fois et pas sans tergiversations.

      Plus maintenant, perso je supprime le compte immédiatement si je suis sur l’ordi au moment de la demande, et la situation vécue par Aude Vidal ne se reproduira plus car on en a discuté longuement sur la liste seenthis à cette époque, et il est acté qu’on doit agir rapidement en cas de demande de suppression d’un compte.

    • @supergeante quelque part (je dis bien quelque part…), ce qui se passe sur #Seenthis est rassurant parce qu’il s’y passe exactement la même chose que dans l’ensemble du corps social  : la montée des positions tranchées et excluantes, des divisions, des agressions, des anathèmes, des radicalités. Ce qui signifie que Seenthis n’est pas une bulle hors du monde et que ses membres n’échappent pas plus qu’ailleurs à cette montée de la pression et de l’incommunicabilité. Donc nous ne sommes ni pires ni meilleurs que les autres.

      Après, cette évolution globale me tétanise d’autant plus qu’elle n’augure rigoureusement rien de bon pour l’avenir, proche ou lointain.

      J’ai l’impression que l’époque où l’effort de dialogue, de débat et de discussion était considéré comme le top ou tout au moins ce vers quoi une société évoluée doit tendre appartient dorénavant au temps des dinosaures ou que j’ai mal compris ou que je l’ai rêvé. En tout cas, c’est bien révolu et à tenir méthodiquement les comptes de l’acceptabilité des divergences des idées, discours et opinions, nous nous divisons tous de plus en plus en groupes de plus en plus petits.

      Nous nous atomisons, nous luttons les uns contre les autres, nous nous étripons à la moindre nuance et le périmètre de tolérance de l’altérité court de plus en plus autour de nos nombrils.

      Actuellement — et cela ne stupéfie absolument plus personne — une recommandation de santé publique fait l’objet de dissensions violentes au sein de la population et l’égoïsme inconséquent (voire létal) est érigé en esprit critique, indépendance d’esprit voire symbole de la démocratie. Et au nom de cette conception particulière de la liberté et de la démocratie (en réalité de la négation brutale de toute collectivité, de tout vivre-ensemble), on agresse, on brutalise, on blesse, on démolit, on tue.

      Donc, il ne se passe rien sur Seenthis qui ne se passe absolument partout ailleurs.

    • @monolecte il y a deux options : mettre son compte en sommeil si on souhaite que les contenus restent en ligne VS demander la suppression du compte et tout le contenu disparaît (et la personne peut demander à récupérer une archive du contenu pour son usage perso).

    • @monolecte je suis d’accord et flippée, je pense, autant que toi. Je vois surtout cette tendance s’exprimer sur les plateformes en ligne, c’est ce que je soulignais. Seenthis a, tout un temps échappé à cette tendance globale. J’appréciais le plus qu’apportait les commentaires structurés collectifs aux recueils de liens et une certaine camaraderie, y compris dans la dissension. Si il ne s’agit que de rassembler les liens pour éviter de se taper ces anathèmes, autant faire un truc dans ce style à l’ancienne : https://pluralistic.net. Pour toujours plus d’individuel et de personnal branding, ça va être super (joke).

    • Je ne sais pas si chacun·e de vous mesure l’épuisement mental et affectif que ce genre de « conversation » à répétition peut provoquer chez les un·es et les autres. Certain·es semblent s’y complaire et cherchent où mieux appuyer pour faire mal aux autres, d’autres n’ont que la solution de fuir.

      En l’occurrence martin et antonin ayant chacun cru bon d’utiliser l’espace de @rezo pour voler dans les plumes d’intempestive, qui en a souffert, j’ai voulu signaler son départ et mon mécontentement, puis j’ai bloqué le fil de discussion. Bref une sorte de « mise en pause ».

      Maintenant, pour être constructif (même si j’en ai gros), je vais m’abstenir de toute action ou commentaire supplémentaires jusqu’au 1er septembre. Et quelle que soit votre opinion sur le sujet, je vous prie de la garder pour vous d’ici-là.

    • Pareil que @monolecte et @supergeante : c’est pas bon signe pour la suite. Ça fait cinq ans que je vois les insultes fuser entre militant·es, spécialement féministes, et ça m’inquiète. On en oublie un peu qui sont nos ennemi·es... Et je pense qu’eux n’oublient pas, on sera dans leur colimateur quand ils gagneront et que nous on ne sera arrivé à rien (bizarrement).

      Alors oui, les collages contre les féminicides qui finissent en « les TERFs au bûcher » dans un contexte « féministes qui n’ont pas lieu d’ouvrir leur gueule », comment dire ? Y’a pas assez de Darmanin dans le monde pour occuper les militant·es ? De Dupont-Moretti ? Est-ce qu’on milite ou est-ce qu’on se branle la nouille/cerise en se flattant d’être pur·es et formidables, contrairement à ces gens qui sont de la merde, ce qu’on signifie bien en les bloquant ?

      J’ai critiqué sans haine mais parfois durement ("haineux", c’est ni agréable à dire ni à entendre) les choix lexicaux et le fond des textes de @tradfem, en n’oubliant jamais de remercier aussi pour ce qui me nourrissait, et j’ai apprécié que ça ne crée pas de psychodrame, je te bloque, je ne suis plus ta copine... et qu’on puisse se parler correctement comme une fois je crois avec Yeun. Faire la même chose sur le programme d’@intempestive avec qui j’ai des liens amicaux et que ça crée cette tempête de merde où Martin et Antonin, même saleté... ça fait mal. (Et je dis pas que tout le monde doit aimer tout le monde, moi aussi j’ai des inimitiés et des coups de gueule mais je ne bloque plus les gens qui me foutent pas à l’aise, seulement ceux qui me semblent préjudiciables à moyen terme à la qualité des échanges ici.)

      @rastapopoulos, on a déjà parlé de la solution je jette les clefs de mon compte mais @b_b ou @biggrizzly a répondu que ça créait des rebonds et du trafic inutile. Perso, pour plein de raisons que je vous passe, je ne suis pas en capacité de m’auto-limiter et de dire « rdv le 1er septembre ». Ça et l’envie de regagner deux heures de ma vie chaque jour, le contexte politique intolérant, la déception que ça constitue (impossible de critiquer un travail ou une position ? blocage sur deux seens par un compte même pas perso ?), ça me donne envie de partir. Simplement comme Seenthis a un super moteur d’archives et comme je trouve ça nul de partir en détruisant tout (que celles et ceux qui le font s’en repentent, si ce n’est pour leur gueule que ce soit pour ce qu’on construit collectivement, @monolecte tu as mille fois raison depuis longtemps !), j’aurais aimé qu’on ait une solution collective comme celles envisagées chaque fois que la question s’est posée (pour la première fois il y a des années) : suppression du compte ou bien passage sur un compte anonyme pour celles et ceux qui ne veulent pas laisser de trace visible avec leur nom ou pseudo trop connu, désactivation de l’activité mais les archives entièrement préservées. Je voudrais désactiver mon compte, ne plus pouvoir venir poster (même si c’est pour revenir dans un an parce que j’ai oublié), et garder les archives pour moi et d’autres.

      La semaine dernière j’ai commenté un seen de @rezo (juste pour mettre des tags et le référencer mieux, no comment) et j’ai découvert mon blocage qui ne concernait pas que ce fil.

    • Début mars j’étais sur le point d’envoyer une invitation à une rencontre spécifique femmes de seenthis quand l’obligation de confinement m’a coupé l’herbe sous le pied.
      Les accrochages récurrents entre femmes et sur les questions du féminisme m’attristent, m’affligent, me fatiguent et le fol espoir de pouvoir discuter pour de vrai, sereinement, de cette situation, essayer de mettre à plat les malentendus, de débattre dans le respect de l’autre des opinions et de s’entendre au moins sur certains points m’a traversé l’esprit. Si je crois encore à la force d’une vraie rencontre pour débattre, je suis convaincue que les relations via les réseaux sociaux sont biaisées pour tout un tas de raisons, il est facile de mal exprimé quelque chose comme il est facile de mal interprété une petite phrase que l’on reçoit au mauvais moment.
      Alors une vraie rencontre pour une journée ou deux où on peut aussi organiser des sorties ou ateliers, peut être l’occasion d’avancer. Encore faut-il en avoir envie.