• Paris : histoires de masques

    Hier matin, promenade du samedi. 9 heures, après avoir marché deux cent mètres sans masque (dans la poche), sans voir personne, rue Sorbier je me fais alpaguer par une mémère « Alors, monsieur, on a oublié son masque à la maison ? », me crache-t-elle à 7 ou 8 mètres de distance. Je me retrouve catapulté en 1942...

    Plus haut, une brocante, de pros, avant Gambetta. Un énorme barnum avec des centaines de boites de masques chirurgicaux à 10 balles. Un commercial explique à une passante que les supermarkets ont sur les bras des dizaines de millions de masques et qu’ils se sont mis d’accord pour les fourguer, pour l’instant à 15 euros ; Que fait la DGCCRF ?

    Plus tard sur le boulevard, à Charonne, les stands rebeus croulent sous les boites à 5 euros les 50, toujours made in China, estampillées « Non médical », je pose la question : « ça veut dire que c’est pas pour les médecins... »

    A côté deux gredins d’une chaîne info, sans sigle, font monter la mayonnaise en apalguant les vieux pauvres qui achêtent les vrais-faux chirurgicaux à 5 euros : « Vous savez que d’après une étude officielle, ça fait un budget de 200 euros par mois pour une famille de 4 personnes, qu’est-ce que vous en pensez ? »

    Fils de putes !

    A part celà tout le monde a un masque, sauf les joggeurs et les cyclistes qui nous crachent joyeusement à la gueule. Merci Hidalgo la démago.

    Je me souviens en mars et jusqu’en avril quand je sortais faire les courses une fois par semaine la boule au ventre, puisqu’il n’y avait pas de masques.

    Mardi la rentrée, attendons de voir les premiers clusters...

    • « Comme de par hasard », comme le dirait notre ado, France Cu à l’instant, l’Infâme Blanquer annoncerait ce matin dans le JDD une revalorisation du salaire des enseignants - (les plus mal payés d’Europe selon l’OCDE), d’un montant de 70 à 80 euros mensuels, mais qui n’entrerait en vigueur qu’après 2022.

      Ca va pas le faire...