• Magnitude, demographics and dynamics of the effect of the first wave of the COVID-19 pandemic on all-cause mortality in 21 industrialized countries | Nature Medicine
    https://www.nature.com/articles/s41591-020-1112-0

    #Covid-19 : les leçons à tirer de la #surmortalité lors de la première vague, pays par pays - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/covid-19-les-lecons-a-tirer-de-la-surmortalite-lors-de-la-premiere-vague-

    Saisissantes, les différences d’un pays à l’autre sont pour les auteurs de l’étude le reflet de « la façon dont chacun a géré l’épidémie ainsi que de la préparation et la résistance du système social et de santé ». Parmi ces facteurs, il y a notamment la mise en place d’un traçage efficace des cas contacts ou le moment auquel le confinement est entré en vigueur.

    « Ceux qui ont pris cette mesure un peu trop tardivement se sont retrouvés avec des taux de mortalité en excès plus forts », souligne Michel Guillot. Trois des quatre pays ayant connu la plus haute surmortalité ont attendu d’avoir plus de 10 000 cas de coronavirus recensés et plusieurs centaines de morts liés au Covid-19 pour prendre une telle mesure.

    Le rôle central des investissements dans la santé

    Le taux de surmortalité semble aussi fortement corrélé aux #investissements dans le système de #santé. A l’exception de la Belgique, les sept pays avec les taux de décès excédentaires les plus élevés disposent de moins de 3,5 lits d’hôpitaux pour 1 000 habitants, contre 6,4 lits pour 100 000 habitants en France et 7,6 lits en Autriche.

    « Dans les endroits où le nombre de lits d’hôpitaux est limité, la peur d’être débordé peut avoir mené à retarder l’admission des malades atteints du Covid-19 et des autres patients jusqu’à une détérioration de leur état », expliquent les auteurs. « Nous ne pouvons pas démanteler le système de santé pour cause d’#austérité et ensuite s’attendre à ce qu’il prenne soin des gens au moment où le besoin est à son comble, particulièrement au sein des sous-populations #pauvres et marginalisées », abonde dans un communiqué Majid Ezzati, auteur principal de l’étude et chercheur à l’Ecole de #Santé_Publique de l’Imperial College.