Tradfem

La collective TRADFEM est née en 2013 autour de plusieurs projets de traductions, en particulier le texte d’Andrea Dworkin « Je veux une trêve de 24 heures durant laquelle il n’y aura pas de viol ». Ce texte a été travaillé par un petit groupe de gens qui ont alors souhaité prolonger cette collaboration. Celle-ci s’est ensuite étendue avec l’arrivée de nouvelles personnes. Aujourd’hui (2016), la collective rassemble une dizaine de membres, qui ne sont pas nécessairement des professionnel.le.s de la traduction et qui s’y investissent selon leurs possibilités respectives. TRADFEM est mixte avec des personnes vivant en France, au Québec, en Espagne et en Allemagne.

  • #JAN_REIMER : Les refuges pour femmes, obligés de s’adapter à la pandémie, sont essentiels au rétablissement de la société canadienne
    https://tradfem.wordpress.com/2020/10/20/7287

    En mars, lorsque la pandémie a provoqué une vague de fermetures d’entreprises et de services en Alberta, aucune organisation ne semblait à l’abri. Pendant la période de confinement, les détachements locaux de la GRC dans les petites villes de l’Alberta ont fermé leurs portes d’entrée aux visiteuses sans rendez-vous. Les bureaux des services à l’enfance ont fermé. Les banques alimentaires ont également fermé boutique.

    Mais pour les refuges pour femmes de l’Alberta, et même de la majorité du pays, la possibilité de fermer ou d’emballer le bureau pour travailler à domicile n’a jamais été envisagée. Dans le meilleur des cas, le voyage des femmes qui quittent une situation difficile pour se rendre dans un refuge n’est pas facile. C’est pourquoi, en ces temps sans précédent, le personnel des refuges savait qu’il devait être là pour toute femme qui avait besoin d’aide, même si les gouvernements disaient aux gens de rester chez eux.

    Entre-temps, on a beaucoup écrit sur la nature sexospécifique de cette pandémie. Les femmes ont subi le plus gros des pertes d’emploi ou font un triple travail, essayant d’être à la fois parents, enseignantes et travailleuses. L’économiste Armine Yalnizyan a déclaré qu’il n’y aurait pas de reprise économique sans une « reprise féminine ». Il est clair que nous devons soutenir les services de garde d’enfants et les autres services qui permettent aux femmes de retrouver un emploi.

    Traduction :#Tradfem
    Version originale : https://www.theglobeandmail.com/opinion/article-womens-shelters-forced-to-adapt-again-during-this-pandemic-