Lukas Stella

INTOXICATION MENTALE, Représentation, confusion, aliénation et servitude, Éditions L’Harmattan, 2018. — L’INVENTION DE LA CRISE, 
Escroquerie sur un futur en perdition, Éditions L’Harmattan, 2012. — STRATAGÈMES DU CHANGEMENT De l’illusion de l’invraisemblable à l’invention des possibles Éditions Libertaires, 2009. — ABORDAGES INFORMATIQUES (La machine à réduire) Croyances informatisées dans l’ordre des choses marchandes, Éditions du Monde libertaire - Alternative Libertaire, 2002 — http://inventin.lautre.net/linvecris.html

  • LA SECONDE VAGUE DE L’APOCALYPSE

    J’aimerais adresser un message à tous ceux qui soutiennent cette affreuse campagne de dénigrement de quiconque « refuse de reconnaître qu’on connait une deuxième vague ».
    Historiquement, nous assistons pour la première fois à un pilotage en temps réel de la « circulation » d’un virus (au travers d’un suivi quotidien de tests PCR étendus à une population qui dépasse les cas compliqués).

    Pour rappel, le suivi de l’évolution épidémique de la grippe se fait annuellement sur base des indicateurs suivants :
    1/ nombre de consultations pour symptômes grippaux
    2/ nombre et/ou positivité des échantillons prélevés (presque uniquement sur les patients hospitalisés)

    Jamais on n’a mesuré la circulation en temps réel d’aucun virus commun sur la population en générale. Ainsi, les coronavirus communs circulent largement sans émouvoir personne.
    Que celui-ci soit plus impactant ne permet pas de détourner une logique épidémiologique (où le concept d’épidémie n’a rien à voir avec le degré de gravité de la maladie).

    Et donc, jusqu’à aujourd’hui, et jusqu’à preuve du contraire, le concept de « seconde vague » a été décliné d’après une interprétation (qui n’a pas l’adhésion générale de la communauté scientifique) de la mortalité attribuée au virus de la Grippe Espagnole.

    Alors qu’il est prouvé que le virus responsable de cette épidémie a circulé pendant plus de 30 ans (je retrouve la référence scientifique pour qui le souhaite), on ne sait pas ce qui s’est passé au niveau de la circulation réelle à partir du moment où il n’y a plus eu de surmortalité observée.

    La pandémie de grippe de Hong Kong de 1968 a pareillement connu officiellement une seule vague de décès, alors qu’on sait qu’il y a eu encore des décès lors des 2 saisons hivernales suivantes (soit jusque l’hiver 1970-1971). Et pourtant, on n’a jamais prétendu que ces décès étaient liés à une seconde vague.
    On n’a aucune idée des hospitalisations liées à cette circulation au-delà d’une première vague.

    Ainsi, avant de crier à la seconde vague (même sur base des hospitalisations), attendez de voir si elle se confirme dans les chiffres de la mortalité toutes causes.
    Parce que jusqu’au 4 octobre, on ne voit rien. Alors qu’on nous parle de seconde vague et des décès consécutifs dans les 15 jours depuis début septembre.
    Un problème de capacité des soins de santé n’est pas une preuve, c’est un problème qu’il faut gérer.

    Et franchement, je pense qu’il va devenir de plus en plus difficile de défendre l’idée d’une vague de mortalité avec les chiffres actuels (et je confirme : les décès Covid continuent à se tasser, franchement je ne vois pas comment on va atteindre 200 décès par jour la semaine prochaine à ce rythme là !).

    Et donc, à un moment, il va falloir s’interroger sur la signification des mots.
    A ceux qui se sentent légitimes de juger, réfléchissez bien.
    Il faut des faits avérés avant de pouvoir prétendre être plus légitime qu’un autre !

    Caroline Vandermeeren, 22 octobre 2020
    biochimiste spécialiste en biotechnologies et microbiologie industrielle
    https://epistat.wiv-isp.be/covid/covid-19.html

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    MASQUER LA POPULATION EST DÉRAISONNABLE

    Tout continue d’indiquer à ce stade que c’est le cas avec le port du masque, qui ne servirait au mieux que pour les personnes infectées postillonnant ou toussant sur les autres (et dont il suffit qu’elles restent chez elles ou mettent le masque en sortant !)

    Masquer une population entière (et des enfants à l’école !) parait parfaitement déraisonnable.
    La Suède (qui n’est pas en tous points un exemple) ne connaît pas un taux de circulation du virus plus élevé comme conséquence du renoncement à imposer le port du masque...

    Quand je vois des personnes devenues hystériques accuser ceux qui ont des doutes d’être des assassins en puissance, je me dis qu’il est urgent de rallumer la lumière chez tous les rétrécis du bulbe.
    Et en revenir à la vraie science, pas ce délire de méthodologistes apprenti-sorciers !

    Pr Didier Pittet

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