Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

    • Derrière les murs, ils ont faim et souffrent de problèmes d’hygiène. Certains subissent même chantage et violence. D’autres vont jusqu’à se prostituer. Témoignages.
      « Il a perdu plus de 10 kilos en un an de prison. » Lucie (1) raconte à quel point le visage de son copain s’est amaigri, parloir après parloir : « Il y a des jours où il ne mange pas du tout. » Étudiante à Lyon, elle ne perçoit que 150 euros de bourse par mois. Lui n’a pas de famille pour le soutenir. Alors, quand elle le peut, la jeune femme lui verse une cinquantaine d’euros sur son compte interne en prison. Pas assez pour vivre dignement derrière les murs.

      En France, selon l’Observatoire international des prisons (OIP), plus d’un détenu sur quatre est considéré comme étant en « pauvreté carcérale ». C’est-à-dire qu’ils disposent de moins de 50 euros par mois pour vivre. En interne, ils sont appelés les indigents. « Ils ne reçoivent rien. Ils n’ont rien », raconte le rappeur Mehdi YZ, dans une de nos interviews GAV. Il a passé huit mois à la prison des Baumettes, à Marseille (13). Il raconte sa colocation avec les cafards, les rats et les pigeons. Mais aussi la nécessité d’avoir des revenus :

      « Faut faire son argent en prison. Si tu n’en as pas, tu ne manges pas, tu ne bois pas. Et surtout, les gens ne te respectent pas. »

      #prisons #pauvreté