Qui est flic n’est pas cow-boy. La loi, c’est pas lui qui la fait. C’est pour ça qu’il n’a pas besoin de porter de masque du super héros. Pas besoin de le flouter ni de le cagouler.
Les scénaristes des histoires de super-héros, abordent à de nombreuses reprises ce rapport antre l’anonymat et la police. En plein débat sur la loi de sécurité global, on aurait d’ailleurs apprécié que le notre 1er flic utilise ces ingrédients dans le 9ème art plutôt que dans la fabrication de strapontins politiques.
La dichotomie entre les héros masqués et les forces de l’ordre peut prendre la forme de la détestation du flic Harvey Bullock pour Batman. Elle peut aussi justifier la mise au placard de la famille de Superhéros des Indestructibles. Elle peut expliquer la défiance entre les X-men et de nombreuses forces de police.
Mais c’est la série Watchmen qui parle le mieux du sujet puisque dans l’univers parallèle qui lui sert de théâtre, les rôles sont inversés. La police y est masquée, les super-héros interdits, et l’extrême droite suprémaciste n’est jamais bien loin...
