AnarSonore

La révolution ne sera pas télévisée, Ni retransmise en scène sur un i-pod de couleur. Elle ne sera pas non plus attisée par les socio-demo-quartz à l’urne transparente, Ni par les écrivains de plateau-télé-repas producteurs de Mac-book. Non, la révolution ne sera pas télévisée,... Elle ne s’invitera pas chez Pujadas, Ni ne savourera le Pernod du midi en montrant sa cuisse. Elle ne délivrera pas que le discours Et ouvrira d’autres grilles que celle des programmes. Elle sera à une autre place, en banlieue ou au centre-ville, Dans une ruelle peut-être, organisée et mobile, Eloquente enfin de silence, subtile, indétectée, avertie, avisée : La révolution ne sera pas télévisée !

  • Engagement d’une lutte à #Domino's_Pizza (#Lyon 8e)
    http://rebellyon.info/Engagement-d-une-lutte-a-domino-s.html

    Vendredi 21 sep­tem­bre 2012 à 18h,
    les sala­riés du maga­sin Domino’s Pizza Lyon 8e se sont donnés rendez-vous pour trou­ver une solu­tion face à des salai­res de misère et des condi­tions de tra­vail dégra­dées (le tract rédigé est joint à la fin du texte). Accompagnés de nom­breux syn­di­ca­lis­tes, les sala­riés ont décidé de deman­der à ren­contrer leur employeur. Celui-ci n’étant pas dis­po­ni­ble, les sala­riés ont décidé de manière una­nime de sortir de cette situa­tion en exer­çant leur droit de retrait pour la soirée après qu’un rendez-vous avec l’employeur ait été fixé au len­de­main à 10h.

    Samedi 22 sep­tem­bre à 10h,
    les sala­riés ont ren­contré col­lec­ti­ve­ment leur employeur et exigé le res­pect du code du tra­vail et de la conven­tion col­lec­tive de la res­tau­ra­tion rapide (ce qui repré­sente dans ces fran­chi­ses une révo­lu­tion), l’embau­che mas­sive pour pal­lier au manque d’effec­tif ren­dant les condi­tions de tra­vail exé­cra­bles et le renou­vel­le­ment du maté­riel des livreurs (demande d’une tenue d’hiver, de pneus de qua­lité, de pro­tec­tions,...). Après que l’employeur ait répondu à la plu­part des deman­des par de belles paro­les et une déma­go­gie cer­taine, il a été décidé qu’il conve­nait de lais­ser passer 1 semaine pour lais­ser le temps à ce der­nier de mettre en œuvre les dif­fé­ren­tes avan­cées. Les sala­riés ont repris le tra­vail en « ser­vice par­tiel », refu­sant de livrer sans que de nou­veaux pneus de meilleure qua­lité aient été équipés aux scoo­ters et que de nou­vel­les tenues soient arri­vées, pré­voyant de réu­ti­li­ser leur droit de retrait si une situa­tion de pres­sion trop impor­tante était res­sen­tie.

    Le pro­chain rendez-vous avec l’employeur est fixé à samedi pro­chain !

    Emplois pré­cai­res, condi­tions de tra­vail exé­cra­bles, salai­res de misère, enga­geons par­tout la lutte !