Quand le punk ne se conjuguait pas encore au No Future – Gonzaï
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Glaviots syphilitiques, fix d’héro coupée à la Strychnine, assassinat de Nancy Spungen au Chelsea hôtel : le No Future britannique va peu à peu se dissoudre dans le corps sacrifié d’un gosse paumé nommé Sid Vicious. Deux morts gênantes, mais un beau cadavre pour la légende du rock. My Way, sans sortie de secours. Dès 1978, on passe directement du « j’t’emmerde » du #punk au « j’suis dans la merde » de Joy Division. De ce chaos originel naîtra l’after Punk. Au programme : déception, sinistrose, colère froide, cut-up façon William Burroughs, lignes de speed, guitares affutées aux distorsions tranchantes comme des rasoirs. A l’occasion du numéro spécial punk français de #Gonzaï, on fait le poing sur ce mouvement qui refuse encore de mourir.