e-traces

Le projet e-traces aborde le Web 2.0 dans le contexte de l’instauration progressive d’une société de la surveillance.

  • Capitole : la police identifie les assaillants grâce à Clearview AI et sa reconnaissance faciale
    https://www.lebigdata.fr/clearview-ai-identification-assaillants-capitole

    Selon le PDG de Clearview AI, l’utilisation de la technologie de reconnaissance faciale de son entreprise par les forces de l’ordre a augmenté de 26% le lendemain de l’attaque du Capitole. D’abord rapporté par le New York Times, Hoan Ton-That a confirmé que Clearview avait connu une forte augmentation de l’utilisation de sa technologie le 7 janvier 2021 en termes de volume de recherche. Exploiter les images capturées L’attaque du 6 janvier a été diffusée en direct sur les chaînes du câble et (...)

    #Clearview #algorithme #CCTV #biométrie #racisme #facial #reconnaissance #discrimination (...)

    ##extrême-droite

    • Selon le Times, le département de police de Miami utilise Clearview AI pour identifier certains des émeutiers, envoyant des correspondances possibles au groupe de travail conjoint du FBI sur le terrorisme. Et le Wall Street Journal a rapporté qu’un département de police de l’Alabama utilisait également Clearview pour identifier les visages sur les images de l’émeute avant d’envoyer les informations au FBI.

      Certains systèmes de reconnaissance faciale utilisés par les autorités utilisent des images telles que des photos de permis de conduire. La base de données de Clearview pour sa part contient quelque 3 milliards d’images extraites des médias sociaux et d’autres sites web. Ce qui explique son efficacité. Ces informations ont été révélées par une enquête du Times l’année dernière.

      En plus de soulever de sérieuses préoccupations concernant la confidentialité, la pratique consistant à prendre des images à partir des médias sociaux a enfreint les règles des plateformes. Des entreprises de technologie ont alors envoyé de nombreuses ordonnances de cesser et de s’abstenir à Clearview à la suite de l’enquête.

      Nathan Freed Wessler, directeur adjoint du projet Speech, Privacy, and Technology de l’ACLU, a déclaré que bien que la technologie de reconnaissance faciale ne soit pas réglementée par la loi fédérale, son potentiel de surveillance de masse des communautés de couleur a conduit à juste titre l’État et les gouvernements locaux à travers le pays à interdire son utilisation par les forces de l’ordre.