Occupation du Capitole aux États-Unis : un après-guerre mal négocié ?
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Et si l’invasion du Capitole était le signe d’un après-guerre mal négocié ? Une fois passé l’évènement, son récit s’élabore avec ses héros, comme le policier Eugene Goodman, ses victimes, comme Ashli Babbitt et son pyromane Donald Trump. Mais à y regarder de plus près on se demande pourquoi l’encouragement de ce dernier à perturber la certification de l’élection de Jo Biden à la présidence des États-Unis a si bien marché ? Selon l’historien Romain Huret, dans la revue en ligne AOC, l’histoire des guerres extérieures menées par les États-Unis au nom de la défense de la démocratie fournit quelques pistes pour l’expliquer.
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La main droite du diable : guerres, milices et alt-right aux États-Unis
Par Romain Huret
Historien
En rendant responsable le seul Donald Trump de l’occupation du Capitole, les États-Unis en oublient l’essentiel : l’émergence et le renforcement de la nébuleuse milicienne et paramilitaire sont avant tout le résultat de l’état de guerre permanent depuis le Vietnam. Et si l’arrivée d’Internet a donné un écho plus fort à leurs pamphlets, manifestes et autres guides de survie, il ne faut pas oublier que ce sont les guerres extérieures qui alimentent depuis le début ces groupuscules.