Doute affreux : est-ce qu’il n’y aurait pas, dans la gestion de l’épidémie, l’idée qu’on a « besoin » d’être dans une situation catastrophique mais bizarrement gérable (l’équivalent d’un A340 qui s’écrase par jour), pour que les gens acceptent (réclament) de se faire vacciner rapidement ?
Parce que si on fait comme la première fois, avec un confinement réellement efficace, on se retrouverait à la fin du printemps et au début de l’été – au moment où tous les vaccins sont produits et disponibles en masse – avec un nombre de morts tellement faible que les gens se diront que, bon ben en fait là ça va, j’ai pas besoin de me faire vacciner. Et qu’en conséquence, on serait certain de se prendre un « quatrième » vague à l’automne 2021.