marielle 🐱

« vivere vuol dire essere partigiani » Antonio Gramsci

  • Entre obstination et condescendance, le Gouvernement persiste Ă  faire la sourde oreille.
    ▻https://www.interurgences.fr/2021/01/communique-de-presse-22-01-2021

    Les organisations syndicales, les collectifs et associations, réunis en intersyndicale se sont rassemblés ce 21 janvier devant le MinistÚre de la Santé et des Solidarités, et partout en France, afin de dénoncer le manque de moyens de notre systÚme de santé .

    Six mois aprĂšs la conclusion du « SĂ©gur » de la santĂ©, l’attractivitĂ© qui Ă©tait le principal dĂ©fi est un Ă©chec. Les postes vacants sont de plus en plus nombreux accentuĂ©s par une fuite continue des professionnels aggravant les conditions de travail des professionnels restant.

    Les discours d’Olivier Veran sur la fin du dogme de la fermeture des lits pouvaient nous laisser entrevoir un avenir meilleur, malheureusement, entre les paroles et les actes le dĂ©calage est immense. Ainsi plusieurs centaines de fermetures de lits, continuent d’ĂȘtre actĂ©es sans justification, sur tout le territoire, et ce malgrĂ© la crise du Covid et la colĂšre des soignants.

    Le MinistĂšre de la SantĂ© et des SolidaritĂ©s a donc reçu collectifs et organisations syndicales par l’intermĂ©diaire de Madame BĂ©nĂ©dicte Roquette, conseillĂšre chargĂ©e de l’offre de soins, des ressources humaines et de l’organisation territoriale auprĂšs du cabinet de Monsieur Veran.

    AprĂšs un tour de table oĂč organisations syndicales et collectifs ont rappelĂ© les revendications dĂ©fendues depuis bientĂŽt 2 ans, et ont Ă  nouveau alertĂ© sur l’aggravation de la situation avec la crise : dĂ©gradation de l’accĂšs aux soins et des conditions de travail des personnels, ne permettent pas aux professionnels d’assurer leurs missions de soins dans des conditions de qualitĂ© et de sĂ©curitĂ© acceptables. Le ministĂšre a justifiĂ© sa politique en qualifiant le « SĂ©gur d’historique » en terme de financement pour l’hĂŽpital public, alors mĂȘme que les salaires ne sont toujours pas Ă  la moyenne des pays de l’OCDE, et que la loi de financement de la sĂ©curitĂ© sociale pour 2021 impose Ă  nouveau 900 millions d’euros d’économies malgrĂ© la crise. Aucune proposition, aucun plan, calendrier, ni axe de travail n’ont Ă©tĂ© proposĂ©s, le ministĂšre nous demande d’attendre la mise en Ɠuvre du « SĂ©gur » et ne semble pas entendre la grande dĂ©tresse des hĂŽpitaux, des personnels et l’urgence d’agir pour prĂ©server un systĂšme hospitalier public de qualitĂ©.

    Loin de rassurer ou d’apporter des Ă©lĂ©ments constructifs pour l’avenir de la santĂ© et du social, le ministĂšre ne partage pas notre diagnostic et se satisfait des avancĂ©es « historiques » du « SĂ©gur ». Les Collectifs, organisations syndicales et associations restent unis pour dĂ©noncer le sous financement du systĂšme de santĂ© et dĂ©fendre la reconnaissance des professionnels. Nous appelons la population Ă  nous rejoindre lors des prochaines mobilisations dans les jours et semaines Ă  venir pour dĂ©fendre l’hĂŽpital public, nos Ă©tablissements du mĂ©dico social et du social , notre #bien_commun, et pour prĂ©server un accĂšs aux soins de qualitĂ© pour tous.

    Tout seul on va plus vite, Ensemble on va plus loin !