Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

    • il peut s’agir d’amis trĂšs proches de la famille, de voisins avec lesquels on entretient des relations dĂ©veloppĂ©es
 Ce type d’auteurs, qui gravitent autour de la famille sans en faire partie officiellement, ne sont gĂ©nĂ©ralement pas envisagĂ©s quand on parle d’inceste ou de violences sexuelles incestueuses.

    • Notre enquĂȘte montre que 4,6 % des femmes ont Ă©tĂ© victimes de violences sexuelles – viols et agressions sexuelles – de la part de la famille ou de l’entourage proche avant 18 ans. Chez les hommes, c’est un peu moins de 1 %. La moitiĂ© de ces violences ont commencĂ© avant 9 ou 10 ans. Elles commencent extrĂȘmement tĂŽt, sachant que, contrairement Ă  d’autres formes de violences sexuelles, il s’agit bien souvent de violences rĂ©pĂ©tĂ©es en raison des effets de proximitĂ© et de domination durable du cadre familial.

      Un sondage Ipsos commandĂ© par l’association de victimes Face Ă  l’inceste fait Ă©tat, de son cĂŽtĂ©, de « 10 % des Françaises et des Français qui affirment avoir subi l’inceste ». Comment expliquer cette diffĂ©rence ?

      franchement les productions de l’AIVI/face Ă  l’inceste, Ă  chaque fois c’est la cata. Et semblerait aussi que ce soit catho Ă  moitiĂ© faf lĂ -dedans.

    • La mĂ©thodologie de notre enquĂȘte consiste Ă  ne pas utiliser directement le terme de violence ou des dĂ©nominations juridiques mais Ă  parler des faits eux-mĂȘmes, ce qui nous permet de reconstruire des catĂ©gories plus fines par la suite. Cette rĂ©flexion scientifique au long cours nous distingue de la perspective militante.

      (j’espĂšre que ça ne t’embĂȘte pas que je macroblogue ton micropost @monolecte ça me sert de carnet de notes...)

    • « on ne saurait », c’est ton truc les enquĂȘtes gros, moi la pluie de chiffres Ă  la con, en l’occurrence gonflĂ©s pour faire avancer sa cause, sans se poser une seconde la question de la terreur induite, surtout pour les premiers-premiĂšres concernĂ©.es, ça me fatigue dĂ©sormais. M.Salmona, dans un autre genre pas catho et qui a fait de bonnes choses, produit aussi ce genre de machins, qui m’ont dĂ©jĂ  foutu par terre pendant des semaines...

    • je prĂ©fĂšre une enquĂȘte « subjective » Ă  la scientificitĂ© bidon des sondages (qui pose quelles questions ?), et je suis pas un fan des « chiffres ». mais si le prĂ©supposĂ© c’est qu’il y a les fascisants de « face Ă  l’inceste » et de l’autre cĂŽtĂ© je ne sais quels « gauchistes » qui se contrefichent du vĂ©cu des agressĂ©.e.s et abusĂ©.e.s, qu’y faire...

      Notre enquĂȘte montre que 4,6 % des femmes ont Ă©tĂ© victimes de violences sexuelles – viols et agressions sexuelles – de la part de la famille ou de l’entourage proche avant 18 ans. Chez les hommes, c’est un peu moins de 1 %. La moitiĂ© de ces violences ont commencĂ© avant 9 ou 10 ans. Elles commencent extrĂȘmement tĂŽt, sachant que, contrairement Ă  d’autres formes de violences sexuelles, il s’agit bien souvent de violences rĂ©pĂ©tĂ©es en raison des effets de proximitĂ© et de domination durable du cadre familial.

      Un sondage Ipsos commandĂ© par l’association de victimes Face Ă  l’inceste fait Ă©tat, de son cĂŽtĂ©, de « 10 % des Françaises et des Français qui affirment avoir subi l’inceste ». Comment expliquer cette diffĂ©rence  ?

      Sans dĂ©nigrer ce sondage – qui n’a pas un objectif scientifique, Ă©mane d’une association qui milite lĂ©gitimement pour une meilleure prise en compte des violences sexuelles incestueuses, et dont le but est de faire rĂ©agir l’opinion -, il faut prĂ©ciser qu’il s’agit d’un questionnaire adressĂ© via Internet, sur un Ă©chantillon d’un millier de personnes. Notre enquĂȘte, elle, a eu lieu en 2015 mais, vu la masse de donnĂ©es Ă  traiter, il nous a fallu beaucoup de temps pour valider nos rĂ©sultats. Plus de 27 000 femmes et hommes ont Ă©tĂ© interrogĂ©s par nos soins par tĂ©lĂ©phone, en moyenne durant une heure, en analysant les dĂ©tails des violences subies pour mieux les comprendre et les dĂ©finir.

      [...] Sur le plan mĂ©thodologique, le sondage Ipsos liste aussi un certain nombre de situations qui ne rentrent pas dans les qualifications juridiques des viols ou des agressions sexuelles. Il y a, par exemple, une question sur le fait d’avoir Ă©tĂ© exposĂ© Ă  des conversations ou des confidences sur la vie sexuelle d’un adulte ou d’un membre de la famille, ce qui peut ĂȘtre extrĂȘmement problĂ©matique mais n’a pas tout Ă  fait le mĂȘme sens selon les situations – par exemple si on parle ce sujet avec des cousins plus ĂągĂ©s, lorsqu’on a 16 ou 17 ans.

      Le sondage Ă©tait aussi prĂ©sentĂ© comme un sondage portant sur la question de l’inceste, ce qui peut potentiellement conduire certaines personnes concernĂ©es Ă  y rĂ©pondre plus facilement que d’autres. Ou, au contraire, cela peut avoir l’effet inverse : certaines personnes concernĂ©es peuvent avoir envie de ne pas y rĂ©pondre. Il y a en tout cas un biais de sĂ©lection en termes d’échantillon.

    • @colporteur . Merci de copier l’article que je n’avais Ă©videmment pas lu, tout polarisĂ© que je suis... il n’y a pas de « prĂ©supposĂ© », je constate certaines choses qui te dĂ©frisent visiblement, qu’y faire ?