Plus rien n’est séparé
« Dans une situation sans issue, je n’ai d’autre choix que d’en finir. C’est dans un petit village dans les Pyrénées où personne ne me connaît [que] ma vie va s’achever ». Ces mots, repris dans ce livre, sont ceux de Walter Benjamin (1892-1940), dans sa dernière lettre, avant son suicide, le 26 septembre 1940, à Portbou. Le philosophe juif allemand, malade, « voyageur à l’unique bagage » (page 62), venait de passer la frontière espagnole, et craignait d’être reconduit en France occupée…
Note sur : Maïté Villacampa : Le levain de l’inachevé, Cante jondo pour Walter Benjamin
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