• « La question du mode de scrutin et plus particulièrement de la #proportionnelle est récemment réapparue dans le débat public. Mais quels seraient ses avantages et ses inconvénients ? Comment les Français perçoivent-ils cette initiative ? Et, finalement, dans quelle mesure cette réforme bouleverserait-elle le paysage politique et institutionnel français ? »

    https://jean-jaures.org/nos-productions/proportionnelles-les-gagnants-et-les-perdants

    #politique #france #mode-de-scrutin

    • Il y a moyen de vivre avec ce système :-D

      Sinon, analyser cette question avec l’éternel retour sur le passé ("Quels auraient été les rapports de force à l’Assemblée 2017 avec la proportionnelle de 1987...") n’a aucun sens. D’une part, les listes et élections se préparent du côté des partis en tenant compte du mode de scrutin et spécifiquement dans le cas du majoritaire à 2 tours en analysant par sondages la probabilité et les moyens d’obtenir une majorité au 2eme tour et d’autre part les électeurs se comportent en tenant compte du mode de scrutin et spécifiquement de l’ambiance entre 2 tours dans le cas du scrutin majoritaire à 2 tours...

    • Tout à fait, l’offre électorale et les tactiques individuels de vote sont fonction du mode de scrutin. Toutefois faute d’autres références dans un passé récent ça reste un modèle approximatif (comme tous les modèles) pouvant aider à mesure l’impact.

    • La réflexion sur le mode de scrutin ne peut être distinguée de celle sur l’équilibre des institutions. Le parlementarisme « rationnalisé » de la Ve peut être mieux adapté à la proportionnelle que les institutions de la IVe qui auraient pu bien fonctionner avec le scrutin majoritaire.

      La proportionnelle dans la Ve pourrait s’accompagner d’une suppression du poste de premier ministre pour assumer un régime de type présidentiel.

      Il y avait aussi la piste explorée par Bastien François et Montebourg autrefois avec l’élection directe du Sénat à la proportionnelle accompagné d’une codécision entre les deux assemblées sur les lois.

      Gageons en toute hypothèse que le référendum pourrait devenir un recours pour le président plus fréquent pour faire passer de grandes réformes en cas de blocage parlementaire sous réserve de poursuivre la tradition gaulliste d’ignorer la lettre de la constitution en la matière.