Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • La pandémie de #Covid-19 et la faillite du #capitalisme européen - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/02/22/covi-f22.html
    https://www.wsws.org/asset/f61590d1-c806-4595-adfd-5af6b06b29fd?rendition=image1280

    Depuis que l’Union européenne a levé les confinements adoptés pour stopper le virus au printemps de 2020, l’Europe a vu plus de 600.000 morts de Covid-19. Or, ces morts n’étaient pas inévitables. L’hécatombe que nous vivons est le résultat d’une froide décision par l’aristocratie financière de maximiser leurs profits aux dépens des vies humaines.

    Plutôt que de prendre les mesures sanitaires nécessaires pour tracer et empêcher une résurgence du virus, l’Union européenne a imposé un retour au travail et à l’école. Le contraste avec les quelques États qui ont adopté les politiques recommandées par les scientifiques est saisissant. Depuis le 1er juin 2020, le nombre de morts recensées de Covid-19 est de 2 en Chine, 2 au Taïwan, et 35 au Vietnam. C’est 39 au total.

    Sur cette même période, avec à peine le tiers de la population, l’Europe a confirmé plus de 600.000 morts. Le prestigieux Journal Médical Britannique (BMJ) a traité, avec raison, la politique européenne sur la pandémie de « meurtre social ».

    En France, Emmanuel Macron, le « président des riches », refuse tout confinement malgré la progression des variants plus mortels du virus. Les deux-tiers des Français, selon les sondages, voulaient un confinement. Mais Macron a dénoncé les nombreux scientifiques qui appellent à un confinement : « J’en ai marre de ces scientifiques qui ne répondent à mes interrogations sur les variants que par un seul scénario : celui du reconfinement ».

    Cette hécatombe ne démasque pas seulement le « président des riches », l’ex-banquier Macron. Elle révèle la faillite de tout l’ordre social. Elle met à l’ordre du jour une lutte des travailleurs pour le socialisme à l’échelle européenne et mondiale, et la nécessité de construire une nouvelle direction politique dans la classe ouvrière.