• Tribune. « Pour l’extension du RSA aux moins de 25 ans », Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité, Paul Mayaux, président de la Fédération des associations générales étudiantes

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/03/02/laurent-berger-pascal-brice-paul-mayaux-pour-l-extension-du-rsa-aux-moins-de

    La crise sanitaire risque de faire basculer des milliers de jeunes dans la grande précarité. Les mesures d’aide doivent s’inscrire dans la durée et ne laisser aucun jeune sans ressources monétaires, écrivent ces responsables d’organisations syndicales et associatives dans une tribune au « Monde ».

    Notre jeunesse est diverse mais elle a désormais en commun d’être en grande fragilité. De plus en plus de #jeunes apparaissent dans les distributions alimentaires des associations. De nombreux #étudiants subissent la solitude, à laquelle s’ajoute la disparition des emplois qui leur permettaient d’améliorer leurs revenus. Pour les enfants des familles qui n’ont pas pu épargner pendant cette crise s’ouvre une perspective d’amplification de ces déterminismes sociaux qui font l’une des particularités les plus inacceptables de la #pauvreté.

    Nous nous inquiétons aussi pour les jeunes sans emploi ni formation qui sont déjà confrontés à la pauvreté ou, étant à la limite, vont s’y trouver poussés si rien n’est fait. Ce sont des dizaines de milliers de jeunes qui peuvent basculer dans la grande précarité, voire dans la rue. Ce qu’ils vivent nous préoccupe de longue date. Avant cette crise, plus de 10 % des jeunes étaient sans emploi, sans études, sans formation. Les taux de chômage et de pauvreté des jeunes atteignaient déjà plus de 20 % (selon l’Insee). Pour ces jeunes-là, et pour toutes celles et ceux qui risquent de les rejoindre avec cette crise, il y a urgence.

    Un accompagnement dans la durée

    D’importantes mesures ont été prises pour les jeunes par le gouvernement. La prise en charge du chômage partiel a permis à nombre de familles de continuer à les aider. Des mesures plus ciblées ont été les bienvenues, comme les aides en faveur des bénéficiaires de l’APL (aide personnalisée au logement) ou l’ensemble des soutiens du plan « 1 jeune, 1 solution ».

    Mais cela ne suffit pas, ne suffit plus. La pauvreté des jeunes est ancienne et cette crise va produire des effets durables. Les soutiens doivent donc être présents, non pas de manière ponctuelle mais dans la durée, pour offrir une solution adaptée à chaque situation. De nombreuses solutions ont été évoquées dans le débat public. Nous n’avons pour notre part d’autre religion que celle de l’efficacité pour accompagner les jeunes dans la construction et la réalisation de leurs choix.

    L’extension du #RSA (revenu de solidarité active) aux moins de 25 ans est l’option la plus simple. Elle aurait le mérite de ne pas ajouter un nouveau dispositif à tous ceux qui existent déjà. L’accès effectif aux droits sociaux est d’ailleurs l’un des enjeux, avec le relèvement des minima. Il serait en tout état de cause paradoxal de prendre appui sur les insuffisances du RSA pour récuser son extension aux jeunes. L’accompagnement des allocataires du RSA est insuffisant et il convient précisément que les pouvoirs publics fassent le nécessaire pour y remédier.

    Quoi qu’il en soit, nous soutiendrons toute démarche qui permette d’aboutir rapidement à ce dont les jeunes ont besoin : un droit à un accompagnement, avec un soutien monétaire sous conditions de ressources correspondant au montant du RSA, pour construire leur avenir.

    Si telle est la vocation d’une « garantie jeunes », évoquée par Elisabeth Borne, la ministre du travail, qui deviendrait alors pleinement universelle, nous sommes prêts à y contribuer. La Garantie jeunes, étendue à la demande de la CFDT à la suite de la conférence sociale de 2014, fonctionne bien. Elle permet l’accompagnement d’un nombre croissant de jeunes vers l’emploi. Le gouvernement a d’ores et déjà annoncé un doublement, à 200 000, des parcours à ce titre. Il faut cependant aller plus loin pour offrir à chaque jeune qui en a besoin un véritable droit à cet accompagnement vers l’autonomie.

    Diagnostic personnalisé

    Chaque jeune en difficulté de 16 à 30 ans devrait ainsi pouvoir y accéder, sans contingentement. Les jeunes en difficulté qui ne sont aujourd’hui pas identifiés par les missions locales, précieux piliers de ce dispositif, doivent pouvoir être accompagnés dans cette démarche. Les travailleurs sociaux qui les connaissent bien doivent pouvoir y contribuer, au titre de conventions entre les missions locales et les associations.

    Par ailleurs, la durée de l’accompagnement, actuellement limitée à un an, n’est pas adaptée à tous les jeunes et notamment à celles et ceux qui sont les plus en difficulté d’insertion. La durée de la prise en charge doit être étendue pour celles et ceux qui en ont besoin, le temps nécessaire.

    Enfin, le contenu doit être adapté à la diversité des jeunes, de leurs difficultés et de leurs parcours. Il doit s’agir d’un accompagnement global s’appuyant sur un diagnostic de la situation sociale, professionnelle et financière personnelle. Quelle que soit son appellation, nous disposerons ainsi de la garantie d’un accompagnement global et personnalisé, ne laissant aucun jeune sans ressources monétaires, d’un droit pour chaque jeune à construire son propre avenir en ces temps si périlleux.

    • Le fait est que les gens de moins de 25 ans sont essentiellement soutenus par leur famille… et que ce soutien est terriblement inégalitaire.

      Témoignage sur l’oiseau bleu
      Menaces et suspension du RSA par l’Etat : la chasse aux gueux continue de plus belle pendant l’épidémie → https://www.frustrationmagazine.fr/menaces-et-suspension-du-rsa

      Et à la suite de cet article, le témoignage de https://twitter.com/EllenAgreaux

      « ne vous en sentez pas persécutée »

      on s’acharne juste plusieurs années de suite sur votre cul de mères solos c’est pas pareil.

      on note que la cible de la caf est prioritairement la mère solo avec un jeune majeur à charge
      ils savent qu’on se retrouve à être comptée SEULE , sans le gamin, majeur de plus de 20 ans c’est fini il compte plus
      donc ça fait 1 RSA pour 2

      ils ciblent sur nos gueules les contrôles parce qu’ils SAVENT QU ON CREVE DEUX FOIS PLUS VITE AVEC SI PEU
      donc d’après eux si on crève pas c’est qu’on triche et que le gosse gagne du fric
      tu vois la logique ?

      on t’affame on te fout dans une merde sans nom et si tu crèves pas c’est la preuve par défaut que tu es coupable de quelque chose DONC on va te CIBLER plusieurs années de suite et surtout ne te sens pas PERSECUTEE hein
      Tête de clown

      être à DEUX sur un minima compté pour UNE SEULE être à TROIS sur un minima compté pour SEULEMENT DEUX
      les minimas sont à 50% du seuil de pauvreté, 30% QUAND ILS COMPTENT ENCORE LES GOSSES.
      c’est ce que vivent TOUTES les mères solos entre les 20 et les 25 ans de chaque enfant

      et c’est LE moment qu’ils choisissent pour contrôler
      quand déjà on ne mange PLUS quand on en chie pour le moindre détail quand on est au fond de la dépression parce qu’en effet la prophétie s’est réalisée, en même temps ils ont TOUT FAIT POUR, notre enfant n’a RIEN

      ce moment où après 10, 15, parfois 20 ans DE GALERE, pour avoir plaqué un mec qui en général n’était pas du tout un prince charmant mais un pur connard doublé à la brute, ce moment après tout ça où la punition se confirme HEREDITAIRE, c’est LA qu’ils attaquent.

      ils te ciblent, plusieurs années de suite, ces années là où tu vois, où tu SAIS, que ton gamin n’a RIEN, ni à 20, ni à 21, ni à 22 ans, ni à 23...là dans CE TUNNEL DE LA MORT SOCIALE LONG COMME LES JOURNEES SANS MANGER
      mais surtout ne le prend pas mal
      ne te sens pas persécutée.

      non pourquoi te sentirais tu persécutée allons. on s’acharne sur toi, on établit l’hérédité de ta punition pour avoir quitté un homme sur tes enfants, les mêmes gens qui naguère te disaient « quittez le, AU MOINS POUR VOS ENFANTS madame »
      aucune putain de persécution hein

      l’intégralité de la société autour, loin de reconnaître ce qui t’es fait, et à tes enfants, te traite de PUTE A CAF, les médias ne prononcent ton nom, « mère isolée » que pour colporter de vieilles histories d’allocation spécifique qui n’a JAMAIS existé dont tu serais gavée

      pourquoi diable te sentirais tu PERSECUTEE dans un contexte pareil où clairement chaque personne, chaque institution, veut ta MORT pure et simple sans que tu puisses juste comprendre ce que ça leur rapporterait vu qu’ils ne paient déjà qu’une aumône... MOINS UN OU DEUX.

      pourquoi te sentirais tu persécutée en plein fascisme crasse quand on nous refait les lois familles mussoliniennes quasi à la virgule près avec bonus ciblage au carré si t’es pas super blanche pour bien enfoncer le clou, franchement. on se demande.

    • Ce matin, @EllenAgreaux enfonce le clou (du cercueil social)

      jvois que ça découvre que la caf punint de mères en fils...bin dites vous bien que nous, els divorcées sacrifiées, et nos gamins que vous êtes fiers d’enterrer dans la pauvreté dès qu’ils ont 20 ans en venant encore harceler de contrôles par dessus, on avait toutes le même but

      quand on a plaqué le père, quand on s’est engagées sur ce chemin qu’on savait de toute manière sacrificiel de force, on avait toutes le même objectif de fond : que nos gamins ne deviennent PAS des asociaux brutes épaisses connards immondes comme l’étaient devenus leurs pères.

      sans ça AUCUNE meuf n’a intérêt à divorcer. on a TOUT à y PERDRE. absolument tout. la seule chose à gagner, c’est de ne pas laisser reproduire la saloperie. c’est la seule chose possible dans l’affaire. tout le reste on sait qu’on a toutes les chances de jamais y arriver.

      on sait très bien, merci, qu’avec des enfants dans les pattes, on ne fera pas carrière. qu’on sera pauvre. avec la loi boutin on sait qu’on n’aura même plus jamais un logement décent. on sait qu’on en chiera tout le temps de la putain de coparentalité forcée.

      on sait même qu’on sera jugée, traitée comme de la merde, quasiment partout, on sait qu’on va pas « refaire notre vie », qu’on va vieillir, que les seuls qui peuvent y gagner quelque chose c’est nos gosses et que la seule chose qu’ils y gagneront c’est de pas devenir des connards.

      c’est pour ça que ce qui se passe avec la pandémie est la PIRE chose qui pouvait arriver pour nous. la pire. le fléau final. l’arrêt de tout espoir. on a tout fait pour ne pas enfanter des brutes asociales complètes, et c’est devenu l’objectif politique du pays --

      je ne suis pas la seule à me sentir totalement de trop, à avoir juste envie de mourir, devant ce constat. vous foutez en l’air notre dernier espoir. on a tout sacrifié, tout, pour ne pas avoir des connards de brutes fachos sous notre toit, vous forcez nos enfants à le devenir.

      batailler avec ses enfants, tout ce qu’il vous reste, votre dernière accroche à la société, à l’humanité, faut voir ce qu’on nous fait autour, hein, batailler jusqu’avec ceux là pour qu’ils respectent votre santé portent leur masque fassent un effort soient HUMAINS...

      devoir lutter pour qu’ils ne deviennent pas des monstres complets, qu’ils comprennent que là on rigole pas on jour avec la santé des gens et de maman en particulier, parce que NOUS SOMMES LES PLUS EXPOSEES, nous sommes déjà covidées, quasi toutes, bin oui...

      pauvres, dans des logements trop petits, mères, seules au front, toujours en contact avec toute la marmaille du monde, seules à soigner quand ils sont malades, je ne suis pas la seule pour qui ça n’a pas loupé, covid direct en 1ere vague.
      et vous apprenez à mon fils à m’achever.

      faut se rendre compte, pour nous, pour moi, si même nos enfants trouvent qu’on est bonnes à crever, cèdent, deviennent comme les autres, égoïstes, ignobles, criminels de 10 ans lààà...c’est la fin de tout.
      je vis la pire période de ma vie là.

      le projet politique de ce pays n’a jamais prévu que j’aie une vie correcte mais jusqu’ici il n’avait pas prévu d’amener jusqu’à mes enfants dans une volonté mortifère à mon égard, c’est d’une violence inouïe.

      si ils cèdent face au nombre on ne pourra même pas leur en vouloir. mais voilà. chaque fois qu’un de mes gamins me sort que oui bon le masque jpeux l’enlever, les copains le mettent plus, je repasserais bien au tissu rigolo au lieu du n95, papa a dit que ça suffit bien...

      c’est douloureux. déjà je devais sans arrêt encaisser et me défendre de trucs dégueulasses que le monde entier raconte sur les mères solos. putes. voleuses vénales. profiteuses d’allocs. j’en passe. mais devoir en plus lutter pour qu’on respecte ma santé en pandémie c’est trop.

      vous avez une espèce de volonté criminelle mortifère collective hyper flippante là, et les mères solos comme les vieux et autres « fragiles » (essaie de subir le 10e de ce que tu m’as fait sans crever et on va voir qui est fragile) vous nous donnez envie de crever.

      vraiment, c’est pas histoire de faire peine ou quoi on s’en fout ya des décennies qu’on en chie on n’attend aucune pitié ni rien de votre part non, juste un constat : vous nous dégoûtez de la vie. littéralement.
      personne n’a envie de faire partie du monde que vous préparez.