ARNO*

Geek dilettante habitant une belle et grande propriété sur la Côte d’améthyste

  • Le nouveau nom-de-code pour dire « noir » sans paraître (trop) raciste, c’est « issu de la diversité ». Par exemple, tu peux maintenant dire : « v’là-t-y pas que notre fille nous a ramené un n…, euh, garçon issu de la diversité ».

    Exemple pratique avec Éric Naulleau dans le journal qui brise les tabous et l’autocensure :
    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/eric-naulleau-si-adama-traore-n-etait-pas-issu-de-la-diversite-les-medias-d

    Je crois que les journalistes s’autocensurent beaucoup. Si Adama Traoré n’était pas issu de la diversité, je pense que des médias ne se gêneraient pas pour dire ce qu’ils pensent vraiment de cette affaire.

    (Je suis d’autant plus à l’aise pour parler de ça, parce que justement j’ai un très bon ami issu de la diversité…)

    • Et on apprécie le nouvel angle d’attaque de la réactosphère : alors que l’affaire Traoré, c’est de savoir si Adama Traoré est mort aux mains de la police, justement parce qu’il était n…, euh, « issu de la diversité », on reprend exactement l’exposé des motifs pour l’inverser : ah oui, mais s’il n’avait pas été n…, issu de la diversité, personne n’en parlerait.

      Mais tête de pioche, c’est très exactement parce qu’il était issu de la diversité qu’on en parle.

      Le gars est en train d’expliquer que les mouvements Black Lives Matter, si c’était pas des noirs que la police tue, hé ben les journaux n’en parleraient pas.

      Bien joué champion.