Les fournisseurs et hébergeurs états-uniens répondent en général très vite aux requêttes de « take down », mécanisme de #censure privée, qui permet à un acteur quelconque de demander la censure d’un contenu. Si l’hébergeur n’obtempère pas, il prend un gros risque juridique. Censurer est en général la solution la plus facile (aux États-Unis, ce mécanisme ne viole pas le principe de liberté d’expression contenu dans la Constitution car celui-ci ne s’applique qu’à l’État, pas au privé). En France, la loi #LCEN a formalisé ce mécanisme (on copie en général ce que les États-Unis font de moins bien).
Cette enquête montre que des boîtes (Microsoft mais probablement aussi d’autres) envoient des « take down » automatiquement, depuis un logiciel, qui a de nombreuses bogues. Ce n’est pas un problème car il n’y a aucune sanction pour des « take down » injustifiés.
►http://www.numerama.com/magazine/23956-microsoft-accuse-a-tort-et-google-sanctionne-sans-subir-de-consequen