entreleslignesentrelesmots

  • J’écris pour me souvenir de la brutalité de la violence juive que j’ai vue à Jérusalem (et autres textes)

    Il y a eu le père palestinien qui a essayé de sauver sa fille de la police, les jeunes kahanistes qui scandaient « mort aux Arabes » dans les rues, la peur que j’ai ressentie lorsqu’on m’a demandé si j’étais gauchiste. J’écris pour me souvenir de tout cela.

    Depuis le début du ramadan ce mois-ci, la police de Jérusalem a interdit aux Palestiniens de s’asseoir sur les larges marches de l’entrée de la porte de Damas, la principale place de la vieille ville, et d’organiser des rassemblements en soirée en l’honneur du mois sacré. Cette décision arbitraire, pour laquelle aucune explication plausible n’a été donnée, a déclenché une vaste protestation palestinienne. La police, comme si elle n’attendait que l’occasion parfaite, a transformé l’endroit en un champ de bataille nocturne.

    Dans ce contexte de violence, les militants du groupe suprémaciste juif Lehava ont appelé leurs partisans à arriver en masse jeudi « pour restaurer la dignité juive », après la diffusion de plusieurs vidéos TikTok montrant des Palestiniens harcelant des Juifs ultra-orthodoxes dans la ville. Soutenus par leurs représentants siégeant actuellement à la Knesset, des centaines de partisans de l’organisation kahaniste ont répondu à l’appel, arrivant dans la région avec l’objectif déclaré d’attaquer les Arabes (ou alternativement, les gauchistes).

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/04/27/jecris-pour-me-souvenir-de-la-brutalite-de-la-violence-

    #israël