François Isabel

Ni dieu, ni maître, nirvana

  • #Violences_médicales

    Le 23 décembre 2011 je me suis fait vasectomiser. L’anesthésie locale n’a pas fonctionné. Je n’ai jamais eu aussi mal de ma vie, la douleur était si intense qu’aucun son n’arrivait à sortir de ma gorge. Je me cramponnais à la table d’opération, une bouffée de chaleur m’avait envahi tout le haut du corps et le visage.
    Le chirurgien ne s’en est aperçu que quand il m’a regardé après avoir incisé mes testicules, coupé et cautérisé les canaux et refermé l’une des deux ouvertures.

    Je hais les médecins, l’un a tué mon père, un autre a faillit tuer 2 fois ma mère.

    Toulouse. Erreur d’anesthésie : paralysé mais conscient, il est opéré de tumeurs sans pouvoir hurler | Actu Toulouse
    https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-erreur-d-anesthesie-paralyse-mais-conscient-il-est-opere-de-tumeurs-sa

    On peine à imaginer sa souffrance et son impuissance. Prisonnier d’un corps qui souffre le martyre sans pouvoir se manifester. En avril 2019, un patient atteint de plusieurs tumeurs aux reins se fait opérer à la clinique Croix du sud à Quint-Fonsegrives (Haute-Garonne), près de Toulouse.
    « Je ressentais tout »

    Un anesthésiste se charge de l’endormir. Mais le geste qu’il pratique va se transformer en torture pour la victime. « Tous les muscles de mon corps étaient paralysés, je ne pouvais plus bouger, mais je ressentais tout. J’ai souffert pendant un quart d’heure sans pouvoir hurler », témoigne le patient dans La Dépêche.

    Une horreur absolue. Quand le chirurgien s’est aperçu que le patient était conscient, il a immédiatement cherché l’anesthésiste… qui avait disparu.
    Trois ans d’interdiction d’exercer

    Pour cette faute professionnelle, le docteur Jean-Jacques Charbonnier, 64 ans, vient d’être condamné en appel à 6 mois de prison avec sursis pour « blessures involontaires ».

    La justice a assorti sa décision d’une interdiction d’exercer pendant trois ans. Soit deux de plus qu’en première instance.

    • Jean-Jacques Charbonier, né le 16 mai 1956 à Saint-Gaudens, est un médecin anesthésiste français, référent en réanimation à Toulouse depuis 2004. Il est aussi un auteur connu pour défendre la thèse d’une vie après la mort qui serait palpable lors d’une expérience de mort imminente et révélatrice de l’existence d’une conscience indépendante de l’activité neuronale. Ses thèses sont critiquées par la communauté scientifique. Fin 2018, le Dr. Charbonier s’est vu interdire d’exercice durant trois mois avec sursis pour avoir utilisé son titre de médecin afin de promouvoir ses activités non scientifiques et rémunérées liées à la transcommunication hypnotique.
      (...)
      Fin septembre 2020, Jean-Jacques Charbonier a été condamné à 6 mois de prison avec sursis et à un an d’interdiction d’exercer la médecine par le tribunal correctionnel de Toulouse en raison d’une faute d’anesthésie et de surveillance du patient lors d’une opération en avril 2019. L’avocat de Charbonier à fait appel.

      En mai 2021, Jean-Jacques Charbonier est condamné en appel à 6 mois de prison avec sursis pour « blessures involontaires », assortis d’une interdiction d’exercer pendant 3 ans

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Charbonier