salim sellami

La liberté d’expression n’a jamais été la l’expression de la liberté

  • ♦ Du Conte et De Ghachi s’improvisent maîtres du nationalisme – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2021/06/27/%e2%99%a6-du-conte-et-de-ghachi-simprovisent-maitres-du-nati

    Je commence mon texte par une citation d‘Elbert Hubbardqui « C’est quelqu’un d’autre qui peut dire à l’escargot comment est sa coquille »

    En Algérie la contrefaçon est appelée #Taiwan. Toute chose qui n’est pas d’origine est taiwanaise ! De Gaulle ou de La Fontaine sont des nobles en France car la noblesse se reconnait par le « de » devant le nom. Dès maintenant, le peuple surnomme Ghachi de Ghachi et Conte De Conte. Avec ce « de », ils peuvent vivre en France ou en Angleterre en paix et jouer aux corbeaux nobles.

    L’expérience nous démontre que tout ce qui est faux attire les attentions et ne dure pas pour longtemps. Le temps des costumes des clowns du cirque des Ammar est terminé. Le jeu est terminé : Appeler un cochonnet un cochonnet est une condition nécessaire pour ne pas le prendre pour un pingouin.

    Le trésor le plus précieux pour nous Algériens est la raison. La raison est connue sous le nom Aql en arabe. Notre grand malheur n’est pas tombé du ciel. Notre malheur n’est pas importé d’ailleurs. Il est le résultat de nos actes. Nous avons perdu le « Aql ». Nous l’avons vendu à bas prix à des gens fantômes qui essayent de faire de notre pays une annexe gérée de Paris ou de Londres.

    Je sais que mes émotions sont les vôtres. Nous traînons, tous et sans exception, le nationalisme et le patriotisme dès le berceau dans nos foyers si algériens. Nous algériens, sans distinction de provenance, de condition et de fortune, nous avons dans nos cœurs le même amour pour notre chère Algérie.

    Alors que les vents de changement dans le hirak ont arraché certains oligarques et leurs parrains enracinés dans le décor politique, je souhaite rappeler aux grandes gueules qu’on ne s’improvise pas représentants du patriotisme et défendeurs du nationalisme. Hélas ! Nous sommes dans un temps où les médiocres se prennent pour des experts sur les plateaux des écrans vendus. Nous sommes dans un temps où les ignares s’improvisent historiens. Nous sommes dans un temps où n’importe quel farfelu se prétend être un journaliste distingué. Certains confondent commerce par les mots et gouvernance par les actes. D’autres se réfèrent au magazine Paris Match comme référence historique. C’est la fin du temps disait mère.

    Nous devons regarder notre passé glorieux avec fierté et dignité. Mettons notre doigt index dans nos oreilles pour ne pas entendre les idioties des farfelus qui racontent leur haine comme référence historique. C’est ainsi que le vrai sens de notre Histoire doit être vu. Bennabi est un algérien musulman modéré et nationaliste de formation scientifique. Il militait pour la renaissance de l’Islam à la fois religieuse et scientifique fondée sur un sens critique essentiel. Par contre, l’émir Abdelkader était un musulman, soufi, cheikh, humaniste, protecteur de son peuple contre la barbarie occidentale, protecteur des chrétiens contre la barbarie islamiste, si noble qu’Abe Lincoln lui a envoyé une paire de pistolets Colt. Messali Hadj est le père du nationalisme algérien sans rival. Boumediene fut président de notre pays. Qu’on le veuille ou non, il était un homme d’Etat au sens propre du mot. Il a laissé ses empruntes sur le patriotisme algérien et occupe une place distinguée dans le cœur des algériens. Ces hommes sont liés, dans la mémoire collective, à la lutte victorieuse pour notre indépendance.

    J’ai suivi l’intervention de monsieur Du Conte à El Hayat TV. Il a été présenté comme chercheur et expert en histoire. Quelle abomination ! Quelle honte. L’historien et doyen des historiens algériens, Abou El Kacem Saâdallah, s’est bien marré dans sa tombe aux dires du patron de cette TV.

    Coïncidence ou chance, l’Etoile nord-africaine naquit au printemps 1926 et le héros, père de monsieur Du Conte, est né le 31 octobre 1926 à Tassaft Ouguemoun. Monsieur Du Conte ignore que le principal responsable de l’Etoile nord-africaine était Abdelkader Hadj Ali. Il fut secondé par un des militants les plus jeunes Messali Hadj. Monsieur Du Conte méconnait que pour la première fois, du haut d’une tribune internationale, Messali Hadj a exigé l’indépendance de la colonie algérienne et des protectorats tunisien et marocain : L’indépendance de l’un de ces trois pays n’a de chances d’aboutir que dans la mesure où le mouvement libérateur de ce pays sera soutenu par les deux autres. Monsieur Du Conte ne s’est pas arrêté là, il s’est attaqué à l’Emir Abdelkader et à Houari Boumediene. Inutile de répéter les idioties d’un inconnu qui veut attirer l’attention de ses maitres dans le pays qui est la cause de nos malheurs.

    En contraste, un crieur public du club des vigilants français, M. Ghachi, n’est pas « LE » disciple, mais « UN » prétendu disciple de Malek Bennabi. Malek Bennabi a eu plusieurs auditeurs libres comme Ghachi. A ma connaissance, Bennabi n’a jamais désigné une personne pour être son héritier ou son fils adoptif. Malek Bennabi n’a jamais délivré un certificat de scolarité à quiconque de ses auditeurs. Il est donc clair que la pensée de Bennabi restera toujours ouverte à toute personne algérienne dotée de raison pour réfléchir et proposer quelque chose de constructive pour la nation. Certaines copies, non conformes, de Bennabi, type Ghachi, nous font prendre les melons de Mila pour des ballons de rugby de Milan. Monsieur Haoran Lenomade lance un bravo à Monsieur Ghachi pour ses interventions bidonnes au club des vigilants français : Dommage que vos concitoyens vous comprennent mal ou si peu ! Je réponds à Monsieur Lenomade : Je n’ai jamais vu ou connu un penseur non compris par ses concitoyens. Ghachi est l’exception qui confirme cette règle.

    Le peuple algérien juge l’intelligence d’un politique par la manière habile qu’il possède, par la façon d’emmètre un discours constructif ou un message clairvoyant. Le peuple respecte n’importe quel politicien quand ce dernier étale un savoir sage et bienfaisant. La bonne éducation ne permet pas à un citoyen de n’importe quelle tendance de manquer de respect au chef de l’Etat. M. Ghachi sait que l’offense au président de la République est bien postulée dans l’article 144 du code pénal algérien.

    Ghachi a dépassé ses limites ! Il se croit dans une ferme de bétails où il peut liquider ses produits vétérinaires sans factures et sans déclarations douanières. La justice doit appliquer l’article 144 pour appeler à l’ordre monsieur de Ghachi.

    J’ai été élevé dans une famille religieuse. Je n’ai pas « de » devant mon nom. Je n’ai que faire de ce titre qui ne satisfait ni mes besoins ni mes nécessités. Je m’intéresse aux familles algériennes et à leurs origines. Je n’ai jamais entendu parler de la dynastie De Ghachiienne qui fut glorieuse durant les temps illustres de l’Islam. Je maitrise le sens des mots en arabe et je sais pertinemment que le « de » mis avant le nom n’est pas une marque de noblesse chez nous. Pour cette raison nous offrons gratuitement un « de » spécial à ce gâchis qui cherche par tous les moyens de nous démontrer qu’il est noble par son affiliation à Paulette Bennabi.

    Je conclue par un autre adage qui résume la débâcle dans nos médias : Un corbeau cherchait noblesse. Il se dirigea vers une cigogne et lui demanda conseil. La cigogne lui proposa de changer son plumage en un plumage blanc comme tous les pigeons symboles de liberté. Trouvant ce conseil trop difficile à accomplir, il revient à la cigogne pour lui donner un autre conseil. La cigogne lui répond : Monsieur du corbeau, j’étais diplomate avec vous mais vous n’avez pas compris mon message. Dans le monde des oiseaux, il est difficile pour un corbeau de mauvais augure d’être noble même s’il se couvre d’un plumage de paon.
    Dr Omar_Chaâlal
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