d’après disent-ils _
des carreaux brisés un dos nu croisé de noir
la terre écorchée du terrain de boules
en jachère le ciel immuno-déprimé
de juillet pétales jaunes éteints derrière
une grille gens enfermés dans le réseau
de leurs aboiements revêches allant jusqu’
à nier leur âme à leurs interlocuteurs
se refusant à eux-mêmes toute issue
milliards de mollusques mourant sous les cris
de la bulle dôme de filtre assoiffante
corps brisés remplissent le puits à ras bord
criquets desséchés rongent la corde du seau
jusqu’à la dernière goutte dans la fibre
recluse c’est le monde d’après disent-ils
c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2021, LAL1.3.