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Fil d’actualités Covid19-Migration-santé (veronique.petit@ird.fr) relié à CEPED-MIGRINTER-IC MIGRATIONS.

  • Avec « Ready to fly », Air France espère fluidifier l’embarquement des passagers
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/17/avec-ready-to-fly-air-france-espere-fluidifier-l-embarquement-des-passagers_

    Avec « Ready to fly », Air France espère fluidifier l’embarquement des passagers. Ce nouveau service gratuit permet aux clients de la compagnie de vérifier au préalable s’ils détiennent tous les documents sanitaires exigés pour leur voyage.
    C’est la hantise des compagnies aériennes cet été. Des files d’attente interminables qui s’allongent dans les aéroports et provoquent d’importants retards à l’embarquement. Pour parer à cette thrombose des aérogares et, parallèlement, « réduire le stress de ses clients », Air France a lancé, samedi 17 juillet, un nouveau service gratuit baptisé « Ready to fly » (« prêt à voler »). Il permet aux futurs passagers de vérifier au préalable s’ils sont en possession de tous les documents sanitaires exigés pour effectuer leur voyage. Une liste qui peut être longue et varier selon les pays de destination.
    Trois jours avant le vol, Air France adresse à chaque passager un courriel avec un accès à une plate-forme vers laquelle « il doit transmettre, selon les cas, les documents sanitaires nécessaires pour son voyage. Le QR code de son passe sanitaire européen [disponible dans l’application TousAntiCovid pour les Français] ou, pour les non-Européens, la photo d’un test PCR négatif ou du justificatif de vaccination », explique Guy Zacklad, directeur du hub de Roissy-Charles-de-Gaulle. Une fois téléchargés sur la plate-forme, les documents sont vérifiés « soit par des agents d’Air France, soit par des sous-traitants de sécurité » qui travaillent habituellement avec l’entreprise, précise M. Zacklad. Cette étape franchie, « les données sont supprimées », assure-t-il. Si le passager a bien fourni tous les papiers exigés, sa carte d’embarquement portera alors la mention « Ready to fly », un sésame qui lui évitera un contrôle de son passe sanitaire à l’aéroport.
    C’est l’obligation, pour les compagnies aériennes, « de s’assurer que tous les passagers ont les documents demandés par le pays de destination » qui est à l’origine de « Ready to fly », souligne M. Zacklad. Air France voit aussi dans ce nouveau service une chance d’accélérer le parcours des voyageurs à l’aéroport, car les contrôles manuels à l’embarquement prennent beaucoup de temps – une minute pour chacun des 470 passagers d’un Boeing 777 d’Air France pour les outre-mer. Et pourtant, elle est l’une des plus rapides. A l’inverse, beaucoup plus tatillonne, l’américaine United Airlines prendrait, au grand dam de Groupe ADP, gestionnaire de Roissy et d’Orly, « environ dix minutes par passager ».
    Après une phase de test auprès de 5 000 clients depuis le 15 juin, Air France a décidé de lancer « Ready to fly » dans un premier temps sur ses vols vers la Corse et les outre-mer (Antilles, Guyane et La Réunion). Sa filiale KLM « a développé un système comparable » opérationnel depuis quelques jours, note M. Zacklad. A terme, « toutes les compagnies aériennes vont s’y mettre, notamment pour éviter les problèmes d’embouteillage à l’embarquement », prédit Augustin de Romanet, PDG de Groupe ADP. La compagnie Corsair a même devancé Air France avec un service similaire à l’œuvre depuis le 12 juillet.Pour « limiter au maximum les files d’attente », M. Romanet souhaite « travailler main dans la main avec la police ». En pratique, il veut obtenir l’aval des autorités pour organiser, à l’instar d’Air France, un contrôle sanitaire des passagers en amont des contrôles de la police aux frontières (PAF). Une sorte de « préfiltrage » qui ne laisserait plus à la PAF que la vérification des voyageurs pour « motif impérieux ».

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