ARNO*

Geek dilettante habitant une belle et grande propriété sur la Côte d’améthyste

    • Entendu à la piscine : « on se casse, on va pas se faire vacciner pour aller à la piscine ». (C’était mon micro-trottoir personnel ☺️)

    • Sinon, micro-trottoir-pas-trottoir : des centaines de milliers de personnes décident désormais chaque jour de se sortir les doigts du cul…

      Là, en plein milieu des vacances, par rapport au point bas d’avant l’annonce du Prépotent, on a gagné 150 000 premières injections chaque jour (on était descendu à 170 000/jour, on est à plus de 300 000/jour), et ça n’arrête pas d’augmenter. Et je pense qu’avec les vacances, sans l’annonce du passe, on aurait eu un effondrement encore plus marqué des premières injections.

    • Pour du micro-trottoir, mon « ressenti » c’est que les gens n’étaient globalement pas du tout opposés à l’idée de se faire vacciner, mais ils attendaient de voir, de toute façon ça baisse, et que là ils ronchonnent parce qu’on leur force un peu la main, c’est un peu chiant parce que maintenant faut s’organiser pour se faire piquer, m’enfin on va pas en faire un fromage non plus.

      Voir la citation repérée par @kassem :
      https://seenthis.net/messages/923679

    • @arno Avec un nombre d’injections quotidiennes qui plafonnait (un peu en dessous de 600 k) depuis plus d’un mois :

      https://covidtracker.fr/vaccintracker/#objectif_quotidien

      Et un délai d’attente qui augmente très fortement en « forçant » :

      https://about.doctolib.fr/vaccination/statistiques.html#graph-delay-bar

      Ça ressemble quand même beaucoup à quelque chose qui était saturé, qui fonctionnait au maximum de sa capacité… depuis plus d’un mois.
      Quand une file d’attente s’allonge, c’est plutôt le signe que l’« offre » n’est pas capable de répondre à la « demande ».

      Je dis ça, mais je n’ai pas d’expertise sur le sujet.

    • Super page, merci Manicule.

      L’allongement de la durée d’attente, c’est au moment pile de l’annonce de Macron (et même depuis, après avoir encaissé le choc initial, on voit que c’est en train de se résorber - nous ici pour une amie, on a réservé ce dimanche pour mercredi).

      Avant (juin), on a des délais extrêmement courts, exactement pendant la période où les vaccinations avaient chuté. Donc la chute des premières vaccinations de plus de 400 000 à 170 000 n’est pas du tout due à un manque de vaccins.

      Un aspect qui complique la lecture de cette page, c’est les ait qu’il y a deux piqures, et que le nombre de vaccinations globales (deux piqures) n’avait pas baissé, et que le taux d’utilisation des vaccins disponibles était plus ou moins stable.

      De ce que j’en comprends, pendant la chute du nombre de première vaccinations, on a justement raccourci la durée entre les deux inuections, et donc fait beaucoup plus de deuxièmes injections en juin, ce qui compense la chute des premières injections.


      (Note : sur cette courbe, je ne vois pas d’où sort la partie « prévisions ».)

      C’est en gros ce qu’on a vécu : moi première vaccination dès l’ouverture aux plus de 50 ans, et on m’a collé un délai de six semaines entre les deux. Madame a dû attendre, à la fois parce qu’elle a moins de 50 ans, et parce qu’elle venait de faire le rappel d’une autre vaccination, et du coup, a reçu sa première dose nettement plus tard. En revanche, seulement 3 semaines entre les deux doses (initialement ils avaient mis 4 ou 5 semaines, mais à ce moment-là il était possible d’avancer le deuxième rendez-vous sur Doctolib), du coup elle a été complètement vaccinée seulement une semaine après moi. Quand à notre aînée, on a fait la première injection le week-end qui a suivi l’ouverture aux ados, et le délai entre les deux injections a été illico de 3 semaines.

      Et donc on était partis pour avoir un effondrement des premières injections pendant les vacances, et rapidement un épuisement du stock de deuxième injections à réaliser (parce qu’il y a eu énormément de deuxièmes injections « pour compenser » la baisse en juin, et qu’il on venait d’avoir une période de plusieurs semaines de très faibles premières injections).

      Ce qui aurait à la fois été objectivement une catastrophe sanitaire, et subjectivement aurait rendu incroyablement visible l’échec de la « stratégie vaccinale » du gouvernement.