• oui, oui, oui, mais alors si gnôthi seauton, je me souviens de la reprise critique de Foucault (le flottant, lui aussi). du dit/écrit et quelques actes un peu pires (discourcourt sur la pédophilie, soutien à la GP au procès populaire façon Bruay en Artois, ...) pourrait inciter à l’oublier. ce serait s’assoir du merveilleux. dans L’herméneutique du sujet ( in extenso ici https://freefoucault.eth.link). il indique le contexte dans lequel s’insère ce "connais toi toi-même".
      une drôle de dame, le dit, à sa façon

      cette formule invitait les fidèles à prendre la juste mesure de leur modeste condition humaine au moment où ils venaient consulter et solliciter les dieux, (il rappelle que figurait aussi la recommandation « Rien de trop », en grec « Meden agan »). Mais tout son cours de l’année mit l’accent sur le fait qu’une troisième formule accompagnait ces deux premières, beaucoup plus importante à l’époque et curieusement oubliée par la suite, « Soucie-toi de toi-même » (Epimeleia heautou). Alors que la première formule postule une essence du sujet immuable, que chacun doit scruter pour bien conduire ses pensées et sa vie, la dernière invite au mouvement, à la remise en cause, au progrès permanent, comme si le « Connais-toi toi-même » n’était pas un aboutissement mais un point de départ, comme si la vérité de chacun n’était pas dans son état présent mais dans son effort vers l’élévation.

      https://www.cairn.info/revue-le-journal-de-l-ecole-de-paris-du-management-2013-1-page-7.htm
      (hum. j’ai lu le denier mot évaluation )

      #construction #devenir, ces lieux communs (dit ici de façon méliorative et péjorative ah ah ah) qui s’installent suite à 68 avaient des antécédents (Simondon au premier chef ?).
      ils sont désormais renversés. exemple, « la résilience » et son petit cachet nietzschéen de salle d’attente de toubib ; et tant d’autres

      #souci_de_soi #connaissance #communication #religion #culture