• https://youtu.be/fjNygkBwMv0

    Ce mardi 5 octobre 2021 à partir de 9h, Jean-Marc Sauvé, président de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE), remet son rapport à l’auditorium Marceau Long à Paris.
    KTO retransmet en direct sur son antenne et ses plateformes digitales :

    0:00:00 Introduction d’Olivia Mons, porte-parole de la Fédération France Victimes et de Jean-Marc Sauvé, président de la CIASE
    0:03:40 Prise de parole d’Alice Casagrande, membre de la CIASE
    00:12:44 Prise de parole de François Devaux, président de La Parole Libérée
    00:27:10 Présentation du rapport par Jean-Marc Sauvé
    01:18:19 Remise du rapport de Jean-Marc Sauvé aux deux mandants : Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France (CEF), et sœur Véronique Margron, présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France (CORREF)
    01:20:28 Prise de parole de Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France
    01:31:15 Prise de parole de sœur Véronique Margron, présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France (CORREF)
    01:41:10 Conférence de presse, questions-réponses avec Jean-Marc Sauvé et des membres de la CIASE

    Cette commission indépendante a été créée en novembre 2018, à la demande de Conférence des évêques de France et de la Conférence des religieux et religieuses de France. Elle a reçu pour mission de faire la lumière sur les abus sexuels sur mineurs dans l’Église catholique en France depuis 1950, d’étudier comment ces affaires ont été traitées, et d’évaluer les mesures prises par l’Eglise et formuler des préconisations.

    • pas encore vu non plus, mais la carabine dit que ça pose des choses comme ça :

      a minima pour les infractions qui sont prescrites, la reconnaissance de la qualité de victime des personnes par une institution indépendante, mise en place par l’église, cette reconnaissance paraît à la commission bien préférable à un nouvel allongement des délais de prescription qui ne peut engendrer que des douleurs et des souffrances supplémentaires pour les victimes et se traduire par bien des déceptions, car la vérité judiciaire, on le sait, ne fait pas toujours bon ménage avec la vérité tout court.

      qui me semble d’une grande finesse.

    • Le rapport en a beaucoup contre les victimes, victimes qui sont traitées de passives par essence et qui se félicite de devenir témoin. Je trouve tres moche cette partie, c’est pas la honte d’etre victime, c’est la honte d’etre agresseur et ca fait mal de voire encore et encore les victimes stigmatisées et devalorisées alors que c’est sensé etre une commission pour leur rendre justice. On rend pas justice aux victimes en injuriant et invisibilisant les victimes or c’est ce que fait la commission dès l’introduction, en préliminaire. Blamer la victime.

      Sinon les précaunisation sont pas mal sauf que rien n’en résultera, le rapport est remis à l’église qui a dit qu’elle se torchera avec comme elle le fait toujours.