martin dufresne

traducteur proféministe et humoriste irrévérent au Québec

  • Merci Mad Meg de relayer mes traductions des réponses de féministes à la censure et l’intimidation qui sévissent contre elles ! Il me semble que l’on devrait apprendre du passé. Les Nazis ont fait exactement la même chose à l’Université de Berlin en 1935 pour en chasser les Juifs, qui se sont réfugiés au Royaume-Uni. Mais aujourd’hui, c’est au Royaume-Uni que ça se passe...

    • Je comprend pas de quoi tu parle, ou est ce que j’ai relayé tes traduction ? Si je les relaye c’est souvent que je partage l’avis de ce qui est dit mais ca m’arrive aussi d’être critique sur certains textes. Est-ce que tu peu me donner le contexte de ce que tu me reproche stp ?

    • Je croi avoir fini par comprendre ton message, sorti du contexte j’ai pensé que c’est moi que tu traitait de nazie ^^ T’as une drole de manière d’utilisé seenthis !

      En tout cas pas de pbl comme je disait je suis en accord avec pas mal de choses dites mais pas tout et justement la comparaison avec les nazis je suis pas fana vis à vis de féministes. Féminazies c’est pas mieux que TERF, les deux idées manquent de sororité. J’aime pas non plus que Tradfem ne respecte pas les pronoms, c’est une convention de respect de l’autre même si on est pas d’accord.

      En tout cas merci pour tes traductions très intéressantes et utiles dans ce débat complexe. Bonne continuation

    • Je me suis mal fait comprendre.

      Je ne traite personne de « feminazie »,

      Pour moi, les gens qui attaquent nommément des féministes (comme Kathleen Stock, Helen Joyce ou Julie Bindel, par exemple) et qui tentent de les faire vider des universités ou de saboter les défilés explicitement féministes sont des antiféministes. Je ne les étiquette pas de quelque droit divin mais en me basant sur leurs choix de cibles, leurs alliances avec le lobby proxénète, et leurs propos.

      Si j’ai comparé ces personnes (qui sont majoritairement des hommes) aux nazis des années 30, c’est qu’ils et elles reprennent exactement les mêmes méthodes : purges des facultés universitaires, autodafés, appels à la censure, menaces personnelles, etc. Lisez Klaus Theweilet ("Fantasmâlegories" L’Arche) à ce sujet.

      Le fait que certain-e-s de ces nervis transactivistes se disent « féministes » ne devrait pas faire illusion ou nous bâillonner à propos de leur misogynie antiféministe.

      Je comprends bien que ce n’est pas à un homme de départager les féministes de ceux et celles qui prétendent l’être (tactiquement, afin de prétendre parler au nom de certaines femmes), mais leurs propos et leurs actions ne permettent pas de faire illusion. Et les féministes matérialistes ne s’y trompent pas.

      Merci de m’avoir aidé à éclaircir mon propos.

      En toute solidarité,

      martin