• L’école des vivants – élaborer une politique du vivant
    https://www.ecoledesvivants.org

    L’école des vivants est une école buissonnière, créée et portée par des artistes, des scientifiques et des militant’es habitées par une conviction : on ne changera pas cette société sans apprendre, ni explorer ni expérimenter.

    On ne la changera pas sans nourrir une culture du vivant qui nous manque aujourd’hui pour faire pousser ce monde, que nous voulons voir advenir, au beau milieu des tarmacs glacés du capital. Toute l’année, l’école propose des ateliers immersifs couvrant le triple champ de la création artistique (œuvrer), de la polytique (tisser) et de l’écologie (incarner).
    Avec, à l’intersection de ces trois champs, comme un cœur battant qui irrigue nos désirs, l’attention au vivant — dont il s’agit de prendre soin en nous, hors de nous et à travers nous, sous toutes ses formes et de toutes nos forces.

    [...]
    Le cosmos est ton campement
    Bâtissez les mondes dont vos fictions ont besoin !
    Du mardi 2 au samedi 6 novembre 2021
    Qui anime ?
    Norbert Merjagnan – écrivain et scénariste
    Alain Damasio – écrivain et scénariste

    Combien ça coûte ?
    780€ pour 50 heures de formation
    190€ la nourriture pour 6 petits-déjeuners, 5 déjeuners, 5 dîners en bio, local et frais.
    210€ l’hébergement pour 6 nuits en chambre individuelle de charme (35€ la nuit)
    Soit 1180€ tout compris

    #vivant_vendu ah... le charme buissonnier des #vacances_apprenantes chez #Alain_Damasio

    • "Les migrants, le virus, ..." : Immunité partout, humanité nulle part
      Et si l’on battait le capitalisme sur le terrain du désir ?
      Alain Damasio, Revue du Crieur 2022/1 (N° 20)

      L’époque a un problème avec l’altérité. Elle ne sait plus vraiment comment l’accueillir, l’accepter, nouer avec elle, s’y articuler. Elle ne sait plus faire avec.

      Les migrants, les virus, les pas-comme-nous, les pas-de-chez-nous, les autres espèces, les autres genres ou les autres règnes : au mieux indifférence, angle mort, tache aveugle. Au pire conjuration et rejet. Expulsion. Exil. L’affect dominant est de fuir et chasser tout ce qui ne nous ressemble pas.

      L’époque a un problème d’étoffe. Le tissu social se troue et il défibre. Il ne se déchire pourtant pas, retenu qu’il est par l’intensité du maillage numérique et la laine synthétique des couvertures réseaux. Disons qu’il espace sa trame, ce tissu, ou qu’il fait dans la distanciation sociale, que la crise du covid n’a pas inventée – qu’elle a juste hystérisée.

      Vous allez lire ici le texte d’un auteur de science-fiction. À savoir, fondamentalement, quelqu’un qui n’est expert en rien : ni philosophe, ni sociologue, pas plus scientifique qu’architecte ou psy, et dont les aptitudes de pensée et d’écriture tiennent avant tout à l’extrapolation de noyaux de sens, arrachés au flux du vécu quotidien ou détournés de leurs champs de savoir et replantés ailleurs.

      Aujourd’hui, la surabondance des savoirs publiés est telle qu’elle oblige à s’inventer des techniques de bricolage pour arriver à remettre de la vie dans la pensée plutôt que d’en subir l’infobésité paralysante et coagulée. La mienne consiste à tronquer pour greffer…

      si tu aime pas l’altérité, tu panique devant le virus, et peut-être même que c’est ta peur qui te rend malade, tout comme c’est par solidarité avec les malades que tu as un covid long (cf. Manifeste conspirationniste)

      dommage que ces gens passent pas leur vie à manger du placenta comme le veut leur amour du « vivant », la bouche pleine et une fourchette à la main, ce serait ni blabla, ni article.

      #péage #vitalisme_réactionnaire

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