Les faces, « bonne » et « mauvaise », des crimes à la guerre
« … je sais, j’ai compris, je n’aurais pas dû »
Les frères d’armes « défigurés, estropiés, éventrés », le « dedans dehors », les plaies béantes de la terre qu’on appelle les tranchées, le fil barbelé des souffrances…
« Je t’ai laissé me supplier pour de mauvaises raisons, des pensées toutes faites, trop bien habillées pour être honnêtes »
Ta mort, tes boyaux à l’air libre, le retour au trou béant de la tranchée, les entrailles, les rats, j’avais été inhumain « par obéissance aux voix du devoir », le toujours oui des soldats blancs ou noirs, « les sauvages pour faire peur à l’ennemi », ceux qui sortent « ventre à terre se faire massacrer de plus belles en hurlant comme des fous furieux, le fusil réglementaire dans la main gauche et le coupe-coupe sauvage dans la main droite », la sauvagerie comme besoin de l’armée française…
Note sur : David Diop : Frère d’âme
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